Éducation Physique et Sport sont des termes souvent confondus, et sont souvent, en sociologie, liés à l'évolution de nos sociétés et la place grandissante que prennent les activités physiques dans le sport.
Il y a plus de 20 ans, en 1982, la revue internationale « RISS (UNESCO) Nº 92 » faisait le constat suivant : « en tant que pratique universelle profondément enracinée dans la culture et le vécu des sociétés humaines, le sport a constitué dès la partie du 19e siècle un objet légitime d'analyse pour les sciences sociales. » C'est la pratique sociale qui nourrit l'analyse. Cette thèse possède quelques problèmes, notamment en termes d'universalité (Ecrase-t-elle d'autres réalités ?) autre thèse de la culture et des sociétés fondées sur la réalité qui s'oppose à l'universalité.
Il faut ainsi travailler sur des périodes, en découpant les temps car les durées sont longues. L'histoire du sport s'est nourrie de l'histoire événementielle. Dans la deuxième moitié du 20e siècle s'est fondée cette histoire évènementielle, puis est venue l'histoire sociale, et pour finir l'histoire sociale des évènements.
[...] Ulmann montre une histoire de ruptures et de conflits. P. ARNAUD, Spirale L'éducation physique est un domaine flou, on constate à la fin des années 90 que les travaux historiques sur l'éducation physique débouchent sur des domaines périphériques. Débouchant eux-mêmes sur des modèles corporels, il va donc essayer de redéfinir l'éducation physique : L'éducation physique est une discipline obligatoire d'enseignement, dispensé dans une institution : l'école, par des enseignants plus ou moins spécialisés, selon le niveau de scolarité auxquels ils exercent. [...]
[...] (L'histoire du rugby commence-t-elle avec le premier club anglais ? Est-ce que le football et le rugby sont redevables de sports anciennement pratiqués Les questions à se poser : Est-ce que quelque chose de l'ordre du sport a existé de tout temps ? Est-ce que les sports sont une invention grecque ou anglaise ? Est-ce que le sport moderne existe depuis la rénovation des Jeux-Olympiques en 1896 ? Ne peut-on pas parler de formes anglaises de sport ? Ou de forme Coubertiniennes ? Ou grecques ? [...]
[...] Coubertin est un défenseur de la gymnastique utilitaire. Il veut changer la cité à travers une vision utopique caractéristique du 19ème siècle. Il est à la recherche d'une cité idéale. Sa définition du sport est : Le sport est la culture volontaire et habituelle de l'exercice physique intensif, appuyé sur le désir de progrès et pouvant aller jusqu'au risque. Question fondamentale : Savoir si le sport parvient à fortifier le caractère et à développer ce qu'on pourrait appeler la musculation morale de l'honnête homme cité dans L'Education Publique A. [...]
[...] L'histoire, c'est ce que font les historiens, avant d'être une discipline scientifique, l'histoire est une pratique sociale. H. MARROU et TH. ZELDIN Ils doutent de ce qui s'est réellement passé. L'histoire de l'Education Physique J. ULMANN et la longue durée De la Gymnastique au sport moderne Urin Pour lui, l'histoire et l'éducation physique repose essentiellement sur l'histoire des doctrines de l'éducation physique dans le temps long. Il essaye de voir comment se sont construites ces doctrines, quels liens elles entretiennent entre elles et comment elles se prolongent ou disparaissent. [...]
[...] L'histoire dont parle Arnaud, de la discipline obligatoire, parle donc de l'histoire des institutions officielles, qui pour les premières datent de 1923 Ces histoires conjoncturelles ne peuvent fonctionner que si l'on fait de l'histoire institutionnelle. Les textes officiels sont l'histoire des volontés de l'Etat, volonté d'une politique de l'Etat. Les textes institutionnels sont liés à l'Etat, volonté d'une politique publique. Les textes officiels disent ce qu'il faut faire, mais ne disent pas ce qui se passe. L'histoire prend également en compte l'Histoire des Témoins. Le sport et l'histoire Question de P. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture