Télégraphe parlant, Antonio Meucci, électrochoc, brevet du téléphone, Etats-Unis, reconnaissance posthume
En 1808, un certain Antonio Meucci naît en Italie près de Florence. Élevé dans une famille modeste, mais douée, il étudie le dessin et l'ingénierie mécanique à l'Académie des Beaux-Arts. Puis, il travaille pour le théâtre de la ville en tant que machiniste c'est-à-dire qu'il est chargé de manœuvrer les décors de la scène. Il y rencontre, aussi, sa future femme, Ester, une couturière.
En 1835, le couple est recruté par le grand théâtre-opéra de La Havane, et part pour Cuba. Fasciné par les sciences, Antonio Meucci lit tout ce qui s'y rapporte surtout en physique et en chimie. Ainsi, parallèlement à son travail de technicien de théâtre, Antonio se plaît à imaginer des expérimentations futuristes.
[...] -les États-Unis intenteront même un procès pour fraude contre le brevet déposé par Bell Vaincu par les énormes moyens financiers de la société de Bell, poursuivi par une incroyable malchance, victime de sa naïveté Antonio Meucci décède en 1896 sans être reconnu comme le réel inventeur du téléphone. Toutefois, les descendants de Meucci et des membres infIuents de la communauté italo-américaine refusent de baisser les bras. Leur combat aboutira enfin ans plus tard, par la reconnaissance officielle d'Antonio Meucci comme l'inventeur du téléphone par la chambre des représentants le 15 juin 2002. Alors, si un jour, vous allez à New York n'hésitez pas à aller visiter le musée consacré à Antonio Meucci ! [...]
[...] Amer et découragé, Meucci plonge dans une pauvreté croissante. Cependant, il continue de produire une série de nouvelles inventions dont il vend les droits pour se sortir de sa situation précaire. Néanmoins, il ne parvient pas à économiser assez d'argent pour prendre le brevet final du téléphone. Puis, en 1871, il est grièvement brûlé par l'explosion d'un bateau à vapeur qui tue 125 personnes. Il s'en sort miraculeusement. Mais pendant qu'il est alité à l'hôpital, sa femme vend plusieurs de ses modèles de travail, dont le prototype du téléphone à un brocanteur, pour payer ses frais d'hospitalisation. [...]
[...] Nous sommes en ans avant que Graham Bell ne dépose le brevet officiel du téléphone ! II/LES ANNEES NOIRES AUX Etats-Unis Mais arrivé en Amérique, Meucci se trouve confronter à deux principales difficultés : des problèmes d'ordre financier et sa méconnaissance de l'anglais. De plus, une série noire de plusieurs années va s'abattre sur lui et sa femme Ester. En effet, elle tombe bientôt malade et devient à moitié paralysée. Pour communiquer avec elle, Meucci installe un système télégraphique parlant reliant diverses pièces de leur maison à son laboratoire. [...]
[...] Il attendra, pendant deux ans, en vain, l'autorisation de la compagnie de faire un essai de son télégraphe parlant sur les fils de leurs réseaux. Lorsqu'il demandera à la compagnie de lui retourner son appareil, on lui répondra que tout a été perdu. On est alors en 1874 et le caveat posé par Meucci expire faute de ressources pour le renouveler. IV RECONNAISSANCE POSTHUME LE 15 JUIN 2002 PAR LE SENAT AMERICAIN En 1876, Alexander Graham Bell dépose le premier brevet du téléphone. [...]
[...] Il y rencontre, aussi, sa future femme, Ester, une couturière. En 1835, le couple est recruté par le grand théâtre-opéra de La Havane, et part pour Cuba. Fasciné par les sciences, Antonio Meucci lit tout ce qui s'y rapporte surtout en physique et en chimie. Ainsi, parallèlement à son travail de technicien de théâtre, Antonio se plaît à imaginer des expérimentations futuristes. Toujours curieux de découvrir un nouvel outil pour faciliter la vie des autres, Meucci étudie, un jour, une méthode pour traiter certaines maladies par secousses électriques. [...]
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