Les aide-éducateurs furent mis en place par la loi du 16 octobre 1997. Ils constituèrent un des nombreux dispositifs mis en place par le gouvernement afin de trouver une solution aux problèmes rencontrés dans les établissements scolaires. La création de postes d'aide-éducateurs visait également à endiguer le chômage des jeunes en mettant en place des emplois aidés (...)
[...] Il faut donc souligner que l'arrivée de ces nouveaux-venus au sein de l'Education Nationale fut plus que bien ressentie. La fin du dispositif fut véritablement problématique pour ces établissements qui durent revenir à un mode de fonctionnement antérieur qui était problématique. III/ Bilan Le dispositif des aide-éducateurs devait permettre aux jeunes concernés de se former pour envisager une intégration professionnelle durable, soit au sein de l'Education Nationale après avoir réussi un concours, soit dans le secteur privé grâce à une expérience acquise. Le dispositif prévoyait donc une période de formation : 200 heures par an. [...]
[...] Bien que précaires, ces emplois attirèrent de nombreux candidats et les recrutements s'organisaient sur l'étude de dossiers, les jeunes préparant des concours au sein de l'Education Nationale furent privilégiés, la durée du contrat de cinq ans devait leur permettre de se présenter aux concours. Les aide-éducateurs avaient pour mission principale de répondre à des besoins qui étaient non satisfaits au sein des établissements scolaires, ils devaient palier le manque de personnel, le manque d'encadrement. Les aide-éducateurs représentaient une présence bienvenue au sein d'établissements souvent difficiles. [...]
[...] La création de postes d'aide-éducateurs visait également à endiguer le chômage des jeunes en mettant en place des emplois aidés. Ces emplois aidés devaient permettre aux jeunes bénéficiaires de profiter d'une formation et d'une première expérience professionnelle. Ces emplois contractuels au sein de l'Education Nationale relevaient de la solidarité nationale. Les aide-éducateurs étaient des emplois jeunes pour un public dont l'intégration professionnelle pouvait présenter quelques difficultés, notamment les jeunes peu diplômés. Les aide-éducateurs ne sont pas des fonctionnaires mais des contractuels et les tâches qui leur sont confiées sont variées. [...]
[...] Les établissements qui employaient ces aide-éducateurs devaient leur permettre de s'investir dans des formations professionnelles qui pouvaient déboucher sur une validation des acquis de l'expérience. Le dispositif qui dépendait de la solidarité nationale partait sur une volonté réelle d'intégration de nombreux jeunes peu ou pas diplômés, mais dans les faits, il ne fut qu'une réponse provisoire au problème du chômage des jeunes qui furent peu nombreux à bénéficier d'une véritable intégration professionnelle, les autres, à la sortie du dispositif se retrouvèrent souvent avec une expérience peu reconnue dans le secteur privé. [...]
[...] En janvier 1999, le maximum des créations de postes fut atteint : aide-éducateurs avaient été embauchés au sein de l'Education Nationale. Les jeunes qui postulaient à ces emplois étaient généralement plus diplômés que ceux à qui étaient destinés ces postes : des jeunes ayant au minimum le BAC et au plus un BAC + 2. Des recrutements de jeunes plus diplômés eurent lieu mais également, à un niveau inférieur au BAC, lorsque le dispositif fut élargi, le dispositif ayant été rapidement victime de son succès. [...]
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