L'éducation, selon Rousseau, comprend deux principes fondamentaux : le premier soutient que l'homme n'est pas un moyen mais une fin et le second tend à redécouvrir l'homme naturel.
Rousseau cherche à former un être humain entier, et non pas formé spécifiquement pour telle ou telle société. L'éducation doit donc permettre et favoriser la formation de l'être humain lui-même, l'être humain tel qu'il est dans sa nature profonde.
[...] Trois lois régissent le système pédagogique de Rousseau : 1. La nature a fixé les lois nécessaires au développement de l'enfant. L'enseignant doit respecter la marche de l'évolution mentale de l'enfant L'exercice de la fonction développe et prépare l'éclosion de fonctions ultérieures. L'enseignant doit laisser la fonction agir selon son mode ; il peut la guider, la contrôler, mais pas l'écraser par des raisonnements livresques et théoriques prématurés L'action naturelle est celle qui tend à satisfaire l'intérêt ou le besoin du moment. [...]
[...] Je suis totalement opposée à la théorie de Rousseau concernant le préceptorat. Cette pratique est en effet très élitiste, et par conséquent irréalisable et inapplicable à grande échelle, tant à l'époque de Rousseau qu'à la nôtre. Elle soulève deux problèmes majeurs : le manque de moyens financiers chez la majorité, et le manque d'enseignants. S'il fallait un enseignant par enfant, ou même par famille, nous serions en état de crise profonde, car de nombreux enfants seraient laissés à l'abandon au niveau de leur éducation. [...]
[...] De plus, est-il pertinent, à notre époque, de laisser un enfant seul pour son enseignement, et ainsi de le désocialiser ? Je ne le pense pas. J'ai déjà eu, dans mes classes, deux enfants qui n'ont pas été scolarisés à l'école primaire. Ils manifestent une grande soif de savoirs, mais aussi une grande soif de socialisation. Bibliographie Gauthier, Clermont, Tardif, Maurice, (dir.) La pédagogie, Théories et pratiques de l'Antiquité à nos jours, Gaëtan Morin Editeur, Montréal pp. [...]
[...] l'éducation qui vient des hommes (qui permet l'usage de ce développement) c. l'éducation qui vient des choses (ou l'expérience personnelle sur les objets, par leur observation et leur manipulation.) Ces principes sont en opposition avec la société et la culture de l'époque de Rousseau, que ce dernier juge corrompues. L'homme doit revenir à la nature, qui est restée pure. L'éducation ne doit par conséquent pas lui imposer une culture qui ne lui serait pas naturelle. L'enfant doit se développer librement sans entraves à son développement. [...]
[...] l'âge des sentiments (adolescence à 20 ans) 5. l'âge du mariage, de la vie de travail, de la parentalité et de l'exercice des droits du citoyen (la maturité, après 20 ans.) L'éducation doit respecter ces stades. L'enfant est actif et responsable de son éducation. Le but de l'éducation rousseauiste est de former un être humain libre. Ce but est donc de favoriser le libre épanouissement naturel de l'enfant, pour qu'il puisse devenir lui-même. Rousseau émet la théorie de l'éducation négative. [...]
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