L'école doit être l'école du peuple, l'enseignement est fait pour tous : Freinet démocratise l'éducation et refuse toute forme d'élite. C'est une école qui s'appuie sur une conception de l'Homme libre, de l'Homme citoyen, capable de s'insérer socialement et d'expérimenter ses idées. Les enfants peuvent faire preuve de beaucoup d'intelligence sociale, c'est la société qui les pervertit.
C'est l'idée de l'enfant comme sujet social, membre d'une communauté. L'enfant appartient toujours à un groupe, il n'y a pas l'idée de l'enfant roi. L'enfant serait par nature social et ouvert aux autres. Freinet pense que c'est la société qui pervertit l'enfant et que, du coup, il s'agit de développer certaines compétences chez l'enfant, comme la solidarité, la capacité de s'inscrire dans un fonctionnement démocratique, etc. La liberté de l'enfant doit s'articuler dans la vie en communauté.
[...] La pédagogie Freinet 1. Historique Célestin Freinet est né en 1896 et mort en 1966. C'était un enfant du milieu rural, qui grandit dans le rythme de la vie à la ferme et de la vie paysanne. Il fait preuve très jeune d'une grande curiosité et d'une capacité à apprendre : il réussit le concours de l'école normale, se destinant à devenir enseignant. Ses études seront interrompues par la Première Guerre mondiale : mobilisation pour devenir soldat. Il est blessé gravement aux poumons en 1917 et est déclaré invalide à : premier poste d'enseignant, qu'il occupera pendant 1 an. [...]
[...] Il veut être dans un tâtonnement pédagogique. Il présente son travail comme une pédagogie de la situation qui refuse toute forme de doctrine. On parle de matérialisme pédagogique, et ce qui est intéressant, c'est de sans cesse créer du nouveau matériel : outils et techniques qui lui permettent d'enseigner comme il l'entend Principes de la pédagogie Freinet Le tâtonnement expérimental : capacité de l'enfant à intégrer les acquis de son expérience, donc à apprendre à travers les expériences qu'il fait sur les objets, les situations. [...]
[...] L'enfant serait par nature social et ouvert aux autres. Freinet pense que c'est la société qui pervertis l'enfant et que, du coup, il s'agit de développer certaines compétences chez l'enfant, comme la solidarité, la capacité de s'inscrire dans un fonctionnement démocratique, etc. La liberté de l'enfant doit s'articuler dans la vie en communauté. Freinet parle de l'éducation par le travail. Il considère qu'il y a un intérêt au travail productif qu'il qualifie de libérant et non aliénant. Il dit que c'est une pulsion naturelle chez l'enfant. [...]
[...] Les fiches autocorrectives permettent aux enfants de chercher les réponses par eux-mêmes et de créer leurs propres fiches. L'imprimerie permet de travailler la lecture, de produire des textes libres, de développer des correspondances avec d'autres écoles, de faire un journal scolaire, et d'éditer des textes et dessins dans les revues dont faisait partie Freinet. La libre expression repose sur le principe d'une expression libre en termes d'émotions, des impressions que l'on peut avoir, et des idées. Cette libre expression contribue à une personnalisation des apprentissages adaptés au rythme de l'enfant. L'enfant est donc dans l'autodétermination. [...]
[...] Il fonde l'association d'enseignement laïque. Années 1920 : invente l'imprimerie à l'école et la revue L'éducateur prolétarien autour de laquelle un réseau international s'établit : il est nommé dans une école de garçons, et met en place l'imprimerie avec ses élèves, ce qui permet de faire les textes libres La bourgeoisie locale s'insurge des pratiques pédagogiques de Freinet : Freinet est obligé de quitter l'école publique à cause de ses idées : il crée l'école libre, qui est privée et laïque, sans reconnaissance officielle du ministère de l'Enseignement. [...]
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