L'article étudié présente une méthodologie expérimentée avec des élèves de 10 à 11 ans. Cela consiste à les faire s'exprimer quant à un espace public urbain connu (partiellement ou totalement), par le biais d'un dispositif iconographique. Les quatre figures annexées nous permettent d'appréhender la production de certains enfants. En s'appuyant sur ces éléments, nous chercherons à définir quelle est la démarche de recherche employée, nous nous questionnerons sur la transférabilité du dispositif à l'école primaire et nous définirons si cela s'inscrit dans une logique de polyvalence dans le cadre de la culture humaniste.
[...] Toutefois, pour que le dispositif soit polyvalent en matière de culture humaniste, il faut adjoindre d'autres objectifs en lien avec d'autres disciplines relevant de ce domaine. Nous pouvons alors nous questionner quant aux interactions qui peuvent être créées entre géographie et d'autres disciplines à l'occasion du parcours iconographique. Le socle commun de connaissances et de compétences permet de répondre à ce questionnement en précisant les délimitations de la culture humaniste. Il y est précisé que l'enfant doit s'enrichir de la perception du réel, réfléchir sur ses propres opinions et sentiments tout en suscitant des émotions esthétiques, s'ouvrir à la diversité des situations humaines. [...]
[...] Cette recherche s'appuie sur des cas particuliers pour aboutir sur des considérations générales. Elle correspond donc à une démarche scientifique inductive. De plus, la méthode de recherche scientifique peut être qualifiée d'exploratoire. En effet, d'une part, cela traite d'un sujet qui a peu été analysé. D'autre part, les conclusions de cette recherche permettent d'explorer, de comprendre les contours du parcours iconographique et mènent à des bases pour des études ultérieures telles que pourrait l'être l'étude de l'intentionnalité d'enfants spatiaux (p.14). [...]
[...] Le parcours iconographique, dispositif au service de la géographie et de la culture humaniste en cycle 3 L'article étudié présente une méthodologie expérimentée avec des élèves de 10 à 11 ans. Cela consiste à les faire s'exprimer quant à un espace public urbain connu (partiellement ou totalement), par le biais d'un dispositif iconographique. Les quatre figures annexées nous permettent d'appréhender la production de certains enfants. En s'appuyant sur ces éléments, nous chercherons à définir quelle est la démarche de recherche employée, nous nous questionnerons sur la transférabilité du dispositif à l'école primaire et nous définirons si cela s'inscrit dans une logique de polyvalence dans le cadre de la culture humaniste. [...]
[...] Cela révèle la matière à travailler par le professeur in situ ou en aval du parcours iconographique en faisant corps avec la culture humaniste. En effet, les enfants font part de descriptions et d'interrogations quant à des aménagements repères (noms de places, le stade, la rue piétonne, des espaces de jeux la nature qui orne la ville (la verbatim arbre revient plusieurs fois), les lieux de vie des résidents ou encore les aménagements relevant de la gestion et de l'entretien par la commune. [...]
[...] Conforme aux lignes directrices institutionnelles, le parcours iconographique se révèle donc être un dispositif parfaitement transférable à des élèves de cycle 3 de l'école primaire, dans le cadre de l'enseignement de la géographie. De surcroît, il est indiqué sans le Bulletin Officiel du 13 janvier 2005 que les séjours scolaires courts, de par leur objet, sont un cadre propice au décloisonnement des enseignements, non seulement en créant une unité de temps, mais aussi en mobilisant des savoirs et des savoir-faire constitutifs de disciplines différentes Ainsi, nous allons désormais chercher à comprendre si le parcours iconographique se prête à ce décloisonnement disciplinaire, en analysant la transférabilité du dispositif à la culture humaniste. [...]
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