Maria Montessori : biographie, méthode,...

Résumé du document

Exposé consacré à Maria Montessori, pédagogue italienne auteur de la théorie "Aide-moi à faire seul".

Extraits

[...] C'est pour cela, que la main est primordiale pour Maria Montessori qui pense, qu'elle est l'outil qui va permettre à l'enfant d'apprendre en faisant des exercices. -La concentration et l'attention- L'environnement doit fournir à l'enfant toute possibilité de concentration et de choix. Les objets de cet environnement devraient facilement être mémorisés par l'enfant. Il faudrait qu'il y ait un certain nombre d'objets dont l'enfant puisse, le moment venu, se souvenir. Il faudrait aussi qu'il parvienne à se souvenir de la place qu'occupe chaque objet de sorte que l'environnement, au bout d'un certain temps, n'apparaisse plus à l'enfant comme une nouveauté ; c'est à partir de la qu'il ne distraira probablement plus en attention. [...]

[...] Quand par exemple un enfant, dans la cité pour enfants Montessori, nettoie de façon répétée la vaisselle en laiton et reprend ce travail d'innombrables fois, bien que la vaisselle soit propre depuis bien longtemps, il poursuit son but intérieur, l'édification de sa personnalité et cette façon d'être actif n'est que le prolongement et la reproduction de l'acte qui le fait croître et devenir adulte.'' (Maria Montessori, cité par Winfried Böhm, Maria Montessori'', dans les Quinze pédagogues, leur influence aujourd'hui, p -Le plan de construction immanent- Chercher l'enfant dans l'enfant et l'homme dans l'homme est une idée dont s'est inspirée Maria Montessori pour signifier que l'enfant dispose naturellement de son propre schéma de construction en lui. En réalité, l'enfant porte en soi dés l'origine la clé de son énigmatique existence individuelle. Il dispose d'un plan de structuration innée de son âme et de lignes directrices programmées pour son développement. Tout cela est d'abord extrêmement frêle et sensible et l'intervention intempestive de l'adulte, avec sa volonté et ses idées exagérées de la perfection de son autorité propre, peut anéantir ce plan ou en compromettre sa réalisation'' (Maria Montessori, Quinze pédagogues, leur influence aujourd'hui, p. 154). [...]

[...] -Aide-moi à faire seul- Maria Montessori a fait de la formule: Aide-moi à faire seul la base de sa pédagogie. Et ce, parce qu'elle pensait que tout être humain ne peut être éduqué, mais qu'il doit agir par lui-même. Cependant, l'éducateur ou plutôt l'accompagnant n'est pas pour autant exclu de cette pédagogie, il se doit d'accompagner et de guider, l'enfant dans sa construction personnelle. L'être humain se crée par ses propres moyens dans son enfance en agissant et s'il ne le fait pas lors de cette étape de la vie, alors il ne pourra plus le faire par la suite. [...]

[...] En 1896, à Turin au congrès pédagogique, elle présente un rapport sur l'éducation morale. Elle y défend la primauté de l'éducation par rapport au versant médical, ce qui lui vaudra de devenir le la directrice d'un institut pour aliénés. Elle s'inscrit en philosophie à l'université, elle donne des cours d'anthropologie infantile puis fait des conférences aux institutrices. En 1900, elle quitte son institut pour aliénés afin de travailler avec les enfants normaux. En 1907, elle crée la Maison des Enfants (la Casa dei Bambini) à Rome, et d'après ses observations elle y affine sa méthode pour les enfants normaux. [...]

[...] La qualité de vie doit être prise en compte dans les mesures thérapeutiques proposées à savoir des mesures sociales d'accompagnement afin de compenser le désavantage et éviter l'exclusion. Rassurer la personne, la sécuriser, lui offrir un repère stable et sûr. Ce premier élément est fondamental. La personne qui manifeste des comportements déstabilisants est une personne elle-même déstabilisée, même si l'on peut ignorer les caractéristiques propres aux différentes pathologies. Pour les personnes souffrantes de troubles sévères de la relation et de la communication le premier objectif de la prise en charge n'est pas l'accès aux apprentissages, mais à des préalables qui relèvent bien plus de la socialisation. [...]