Le métier à tisser est une machine permettant à son utilisateur de fabriquer du tissu, en croisant les fils de la chaîne (ensemble des fils tendus entre les extrémités du métier) et de la trame (ensemble des fils perpendiculaires à ceux du métier).
Les premiers métiers à tisser connus datent de la fin du néolithique (3000 av. J.-C.). Ces métiers, rudimentaires, étaient constitués d'un cadre en bois et d'un entrelacement de fils.
Au Moyen-âge, l'apparition de pédales permet d'obtenir des motifs plus compliqués, car elles permettent de soulever certains fils en particulier. Cette invention permet au domaine de la tapisserie de se développer considérablement.
En 1733, le Britannique John Kay révolutionne le métier à tisser en inventant la « navette volante » (la navette se déplace avec un système de ressorts, évitant aux salariés de se déplacer eux-mêmes). Ce système permet aux tisserands de travailler plus vite, et de faire des pièces plus larges. Cette invention peut-être considérée comme le détonateur de la révolution industrielle dans l'industrie textile. En effet lors du processus de production, le temps de travail diminue, et la quantité produite augmente. La productivité s'accroit donc de manière particulièrement significative dans ce type d'industries. Cela va largement profiter aux entrepreneurs, qui diminuent leurs coûts de production, et augmentent donc leurs bénéfices.
[...] Au Moyen-âge, l'apparition de pédales permet d'obtenir des motifs plus compliqués, car elles permettent de soulever certains fils en particulier. Cette invention permet au domaine de la tapisserie de se développer considérablement. En 1733, le Britannique John Kay révolutionne le métier à tisser en inventant la navette volante (la navette se déplace avec un système de ressorts, évitant aux salariés de se déplacer eux-mêmes). Ce système permet aux tisserands de travailler plus vite, et de faire des pièces plus larges. Cette invention peut-être considérée comme le détonateur de la révolution industrielle dans l'industrie textile. [...]
[...] En créant ce métier, Jacquard voulait limiter le travail des enfants. Cependant, il n'avait pas prévu un effet pervers: le déversement de la main d'œuvre infantile dans les usines (où les conditions étaient pires qu'avec leurs parents tisserands). On retrouve aujourd'hui un système de cartes perforées dans l'informatique, ce qui pousse certains spécialistes à affirmer que le métier Jacquard est l'ancêtre de l'ordinateur. Cette invention connaitra un succès immédiat, et sera exportée rapidement, de manière universelle. Aujourd'hui encore, le métier Jacquard est utilisé (sous une forme plus sophistiquée avec l'électricité), notamment dans le secteur de l'habillement. [...]
[...] On retrouve notamment nombre de tapisseries, broderies, et tissus de qualité (d'origine lyonnaise) dans le château de Fontainebleau. Après la révolution, le Premier Empire puis la Restauration profitent à l'industrie textile. En outre, la production de coton (qui deviendra rapidement la fibre textile la plus consommée au monde) se développe considérablement. Cet essor de l'industrie cotonnière poussera Louis Philippe Ier à revoir sa politique économique protectionniste en 1840 (la France étant dépendante de l'importation du coton). Au milieu du XIXème siècle, le textile devient la première activité industrielle en France. [...]
[...] Le patronat considère que cette conjoncture a fait augmenter de manière excessive le salaire des ouvriers, et compte ajuster ces salaires à la baisse. Un mouvement de grèves éclate alors dans Lyon le 10 Avril 1834, dont les meneurs comparaissent en justice. Les forces de l'ordre prennent alors place dans les endroits stratégiques de la ville, et des conflits armés éclatent rapidement. La croix-rousse est entièrement barricadée. C'est le début de la sanglante semaine Peu à peu, l'armée reprend le contrôle de la ville. [...]
[...] L'insurrection se déclenche dans le quartier de la Croix-Rousse. Les premiers protestataires forcent les autres salariés à s'arrêter de travailler. Après avoir dévalisé les armureries, les ouvriers forment un véritable grouper armé, et obtiennent même le soutien de la garde nationale (car de nombreux membres de cette entité étaient des canuts). Après de nombreux affrontements entre le 22 et le 24 Novembre, les insurgés finissent par prendre le contrôle de l'Hôtel de Ville (après la fuite du maire). Le bilan humain de ces événements est lourd : plusieurs centaines de blessés, et environ 600 morts. [...]
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