Un métier évolue tout le temps, en fonction de l'économie, de la politique…
Au 18e siècle, des pédagogues ont voulu trouver une solution pour les enfants miséreux. Se créent alors les salles d'asile, qui deviendront par la suite les écoles maternelles. L'enfant était gardé par les voisins ou par les enfants plus âgés que lui. Dans les milieux aisés, les femmes confiaient leurs enfants à des nourrices.
Au 19e, l'enfant doit être protégé. Une mère nourricière pouvait garder jusqu'à 30 enfants. L'idée était de protéger les enfants des accueils domestiques. L'enfant devait être vacciné et n'avoir aucune maladie contagieuse, seules conditions pour être accepté dans les salles d'asile. Un enseignant enseignait les bases de lecture et de calcul, à tous les enfants en même temps, quel que soit leur âge. Les journées étaient ponctuées par les chants et les passages aux toilettes.
[...] Les trente glorieuses A ce moment, de nombreuses évolutions se font : - Développement de la protection sociale - Evolution des rapports hommes/femmes - Evolution du travail des femmes - Baby-boom - Progrès importants de l'état de santé et des connaissances théoriques sur les besoins de l'enfant, qui est alors reconnu en tant que personne. - Développement des structures d'accueil collectives des jeunes enfants. Les premiers textes qui régissent le métier d'éducateur de jeunes enfants sont l'arrêté du 25 mars 1946 et le décret du 19 aout 1952. [...]
[...] En centres de formation sont agréés et délivrent un diplôme de jardinière d'enfants. Les années 1980 à 2000 : - Fin de l'état providence, on tend vers une amélioration de la qualité d'accueil et on prend en compte les besoins nouveaux - Evolution de l'institution de la famille (apparition des familles monoparentales, recomposées ) - Effet de l'immigration en matière d'intégration, ce qui interroge la capacité à accueillir la diversité (sociale et culturelle) - Les travailleurs sociaux doivent alors adapter leurs méthodes de travail (développement de la notion de projet) - Evolution du regard de la société sur la personne en situation de handicap, mais il y a une inadéquation entre les textes de loi et le fonctionnement des structures (prises en compte des horaires atypiques, des besoins des enfants des familles défavorisées ou des enfants en situation de handicap ) A cette époque émerge le besoin d'écoute, d'aide, et d'accompagnement à la parentalité. [...]
[...] L'idée était de protéger les enfants des accueils domestiques. L'enfant devait être vacciné et n'avoir aucune maladie contagieuse, seules conditions pour être accepté dans les salles d'asile. Un enseignant enseignait les bases de lecture et de calcul, à tous les enfants en même temps, quel que soit leur âge. Les journées étaient ponctuées par les chants et les passages aux toilettes : transformation en écoles maternelles. L'objectif est de permettre à l'enfant de se développer, de se préoccuper de ses intérêts et de lui permettre de jouer. [...]
[...] Fröbel : créateur du premier jardin d'enfants (1837). L'ancêtre des EJE était les conductrices puis les jardinières d'enfants. Pour Fröbel, le jardin d'enfants est un établissement pour l'entretien de la vie familiale et du désir d'activités. JF Oberlin : fonde les poêles à tricoter avec Banzet afin de protéger les enfants, de les réunir entre 3 et 7 ans et de leur apprendre à tricoter. Pour lui, il faut apprendre à voir, à observer. De plus, les observations de la nature et de tout ce qui est utile dans la vie sont les références du programme. [...]
[...] Historique du métier d'EJE (éducateur de jeunes enfants) I. Historique Un métier évolue tout le temps, en fonction de l'économie, de la politique Au 18e siècle, des pédagogues ont voulu trouver une solution pour les enfants miséreux. Se créent alors les salles d'asile, qui deviendront par la suite les écoles maternelles. L'enfant était gardé par les voisins ou par les enfants plus âgés que lui. Dans les milieux aisés, les femmes confiaient leurs enfants à des nourrices. Au 19e, l'enfant doit être protégé. [...]
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