Sciences humaines et arts, Fratrie, gémellité, frères, soeurs, parents, jumeaux, jumelle
Les liens unissant les frères et les sœurs ne sont pas choisis, mais imposés par les parents.
Une fratrie est définie comme l'ensemble des frères et des sœurs issus du même père et de la même mère. Trois caractéristiques :
La succession des naissances qui implique un rang par rapport à chacun, ainsi qu'un écart d'âge
La distribution des sexes, ce qui amène des configurations fraternelles très différentes
La taille de la fratrie (le nombre d'enfants)
[...] Avant, les parents habillaient leurs jumeaux de la même manière. Cependant, il est nécessaire de distinguer les deux enfants car cela permet le bon développement psychique des deux enfants, de les distinguer comme deux être uniques et singuliers (à l'inverse, dans une fratrie classique, on essaie de rapprocher au maximum les frères et sœurs). Cela va entraîner des différences de maternage (alimentation, suivi L'aîné sera celui des jumeaux qui est né le premier. Théoriquement, cela n'a pas d'impacts, sauf dans l'esprit des gens. [...]
[...] D'autres enfants ne manifestent rien vis à vis de l'arrivée d'un autre bébé, et donc qui n'évacuent pas leurs sentiments : on les appelle les faux-passifs ou les muets refoulés III. CHACUN SON RANG Les sentiments de jalousie n'épargnent aucun enfant quelque soit son rang dans la fratrie. Chaque place a ses avantages et des inconvénients. La question de la place est obsolète, cela dépend de la personnalité et des capacités d'adaptation de l'enfant. La naissance d'un nouvel enfant implique toujours une réorganisation familiale. [...]
[...] Ce second enfant pose également la question des conséquences (matérielles, professionnelles) et peut créer des craintes liées à notre propre vécu. Il est cependant très important de l'annoncer et de préparer l'aînée, de le rassurer sur l'amour que l'on continuera à lui porter. Parfois, les parents montrent l'échographie ou emmène l'enfant à la consultation gynécologique. Or, ce n'est pas forcément la place de l'enfant, car c'est un moment qui appartient aux deux parents. Surtout si l'aîné est dans une période œdipienne, cela peut créer de nouveaux conflits intérieurs. La grossesse appartient à la mère, et non pas à l'enfant. [...]
[...] Trois caractéristiques : - La succession des naissances qui implique un rang par rapport à chacun, ainsi qu'un écart d'âge - La distribution des sexes, ce qui amène des configurations fraternelles très différentes - La taille de la fratrie (le nombre d'enfants) Les frères et les sœurs ont différentes choses en commun : - Des valeurs liées à l'éducation (même si les parents ne sont pas les mêmes en raison de leur évolution dans le temps, du sexe de l'enfant ) - Un patrimoine génétique (ressemblance physique, lien de chair et de sang) - Un vécu et des souvenirs, des moments, des objets partagés - Une rivalité fraternelle : jalousie parce qu'il faut partager l'amour parental. Cela peut engendrer des mouvements de haine et d'amour (crainte de perdre l'amour de ses parents, peur de l'abandon). Cela modèle l'organisation défensive grâce à la compétition. RUFO explique que le fratrie est une maladie d'amour faite de complicité mais aussi de rivalité. II. [...]
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