Habilitié de compréhension en lecture
Fiche de lecture d'un article sur les habilités de compréhension en lecture des enfants
[...] Le cadre de l'histoire, le but et la fin semblent donc essentiel à la compréhension du texte. Les enfants semblent se représenter fortement l'histoire comme étant un problème et une fin et que ces deux soient coordonnés. En revanche, les évènements 1 et 2 et le point culminant sont à la portée d'enfants de 9 ans. En effet, à 9 ans, les enfants sont capables de produire un récit plus élaboré mettant en place les actions et leurs conséquences (Berman et Slobin, 1994). [...]
[...] Ils permettent de constater comment l'enfant organise le texte. Il existe deux grandes classes de connecteurs : les connecteurs temporels qui marquent une succession chronologique ainsi que les connecteurs argumentatifs qui marquent une articulation dans le récit. Le premier permet donc de vérifier si l'enfant parvient à constater la chaîne d'évènements, c'est-à-dire de déterminer la situation initiale et la situation finale mais aussi de faire les liens entre elles. Le second amène à constater si l'enfant parvient à faire des inférences de causalité. [...]
[...] Les auteurs les comparent dans le but de démontrer le lien existant entre ces trois méthodes mais également de déterminer celle qui prédit le mieux des résultats à une autre épreuve de lecture. Les sujets, âgés d'environ 10 ans, avaient deux épreuves à passer. La première consistait à lire à voix haute une histoire et de répondre, par la suite, à des questions sur ce texte. Cette première épreuve était individuelle alors que la seconde est collective. Cette dernière était une synthèse de lecture à l'écrit. [...]
[...] Celle-ci leur permet de gérer des informations nouvelles et de les mettre en relation avec les informations antérieures du sujet (sur ces connaissances, ces représentations). Cette mémoire de travail permet par la suite d'emmagasiner des informations dans la mémoire à long terme. Cette mémoire à long terme va créer des schémas. Le lecteur utilise donc ces schémas qui lui permettent de placer des mots sous une étiquette. Prenons, par exemple, le mot visage, un schéma se crée mentalement avec les mots bouche, nez, yeux, etc. (Jamet, 1997). Ce processus favorise donc la compréhension du texte. [...]
[...] En effet, la tâche de synthèse de lecture de fin d'année consistait à répondre à des questions mettant en place, pour certaines, des inférences chez le lecteur. Cependant, l'analyse quantitative ne permet pas de mesurer les inférences, les généralisations et les interprétations qui sont reflétées lors d'une analyse qualitative. De ce fait, il semble évident que l'analyse qualitative de la première épreuve soit plus représentative de celle de fin d'année. Dans l'étude, les connecteurs ne sont pas mentionnés. Ceux-ci permettent de voir si l'enfant parvient à réaliser quels sont les liens qui puissent exister entre les catégories des éléments du récit. [...]
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