Ethique, histoire des idées, morale humaine, respect des différences, particularismes culturels
C'est un problème pratique, et non que théorique. Ces connaissances servent à l'action et à la pratique : on réfléchit avant d'agir, car notre action va avoir des conséquences, on est responsable (répondre de son action), et on ne peut pas agir spontanément. Notre action doit être légitime, valable. Il faut voir comment juger légitimement de notre action.
L'éthique n'est pas seulement l'application du savoir. En 1960, apparaît la notion d'éthique apparaît : mise en lien de toutes les connaissances scientifiques, technologiques, politiques et économiques, et de tous les faits concrets.
[...] Origine géographique et historique Les droits de l'homme de 48 ont été reconnus par 193 états sur 196. Seuls trois pays n'ont pas signé ces droits. Donc les principes des droits de l'homme sont un consensus international. Ces droits ne sont pas un produit occidental du 18ème siècle. 6ème siècle avant JC : le cylindre de Cyrus Ce cylindre son des textes écrit par le roi Cyrus (roi de Perse, aujourd'hui l'Iran) et qui réclament trois choses : la liberté de religion, interdiction d'esclavage et interdiction du fort d'opprimer le faible. [...]
[...] On torture pour montrer notre force. De cet analyse découle que l'on n'a pas les mêmes rites, mais aussi que dans les deux cas, on reconnaît qu'il y a quelque chose de mal, et donc qu'il y a des valeurs. Montaigne dira, après avoir comparé ces deux pratiques guerrières: je trouve qu'il n'y a rien de barbare et e sauvage dans cette nation, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage Donc, on peut dire que les pratiques sont différentes, mais ce qui est le plus intéressant, c'est qu'il existe de la barbarie, du mal, pour chacun, même s'il n'a pas la même allure : pour les uns, c'est mal de manger les hommes, pour les autres c'est mal de torturer des humains. [...]
[...] C'est en regardant les gens vivre que l'on comprend leurs valeurs. Pour pouvoir agir, il faut être conscient de ses représentations et de celles des autres, et les comprendre. Ce qui semble absurde à l'un peut ne pas l'être pour un autre. La morale Ce n'est pas ce qui est, mais ce qui devrait être. C'est un idéal, une exigence qui reconnaît des valeurs universelles, un bien et un mal valables pour tous. Cela permettrait d'avoir un critère commun pour juger. [...]
[...] La culture La culture c'est à la fois donner du sens à la nature, les différentes cultures et tout ce qui est des arts (sciences, musique .). La culture peut être un facteur d'intégration, mais Bourdieu met en avant le déterminisme de la culture. Bourdieu dit que les personnes disent être au moins 50% plus cultivées qu'elles ne le sont, car être cultivé est une reconnaissance sociale. Une action politique peut avoir des conséquences culturelles. Par exemple, lorsque l'on a mis en place les 35 heures, cela a permis aux individus d'avoir plus de temps libres et de s'investir dans de nouvelles activités. [...]
[...] Du même à l'autre : l'éthique ou le respect des différences 1. Droits de l'homme et particularismes culturels a. Problème et définition L'ONU constate deux choses : elle constate premièrement la montée des particularismes culturelles et religieuses (tout le monde se revendique d'une culture différente), et cette revendication est souvent une opposition aux droits de l'homme. Deuxièmement, elle constate des faits contraires aux droits de l'homme torture, peine de mort, actes de lapidation Cependant, l'un n'est pas la cause de l'autre, et il ne faut pas considérer que la montée des particularismes est la cause des actes contraires aux droits de l'homme ! [...]
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