éducation, gauche ou droite, PS, Parti Socialiste, parti de gauche, Pierre Mauroy, François Mitterand, laïcité, politique scolaire de Gauche
Il y a une association traditionnelle entre les partis de gauche et la défense de l'Éducation, au nom de la défense du régime républicain et de la démocratie. Pour fonder une démocratie, il faut former les citoyens. L'Éducation est au cœur du Parti de Gauche. Comment aujourd'hui le PS (Parti Socialiste) gère-t-il cet héritage dans sa politique de gouvernement?
[...] Le point de vue du PS (Parti Socialiste), parti de gauche, sur Éducation? Il y a une association traditionnelle entre les partis de gauche et la défense de l'Éducation, au nom de la défense du régime républicain et de la démocratie. Pour fonder une démocratie, il faut former les citoyens. L'Éducation est au coeur du Parti de Gauche. Comment aujourd'hui le PS (Parti Socialiste) gère-t-il cet héritage dans sa politique de gouvernement? Plan: Pour comprendre la manière dont le PS (Parti Socialiste) gère son héritage sur les questions éducatives, il faut d'abord retracer l'Histoire de ce parti fondé en 1969 dans la lignée de la SFIO (Section française de l'internationale ouvrière ) au nom d'une lecture égalitariste et laïque de l'Éducation. [...]
[...] La laïcité devient le cheval de bataille de la gauche républicaine sous l'influence des socialistes, et c'est cela qui aboutira à la laïcité de Jules FERRY. Jean ZAY (1904-1944), inscrit au Panthéon en 2015 il était le Ministre de l'Éducation national du Front Populaire (en 1936 et en 1939). Jean ZAY contribue, en parallèle de la laïcité, à faire revivre la notion d'égalité: c'est lui qui reporte l'âge d'obligation scolaire à 14 ans et il essaie de rapprocher les différents niveaux du systèmes, il essaie de mettre de la continuité entre l'élémentaire et le lycée, de ce fait il modifie les programmes pour faire plus de continuité. [...]
[...] II/ Avec l'arrivée du PS (Parti Socialiste) au pouvoir en 1981 [avec François MITTERAND (premier président de Gauche depuis la V République) avec Pierre MAUROY pour premier Ministre], la Gauche se convertit peu à peu à une lecture plus économique de l'Éducation. Lorsque la Gauche arrive au pouvoir en Mai 1981, elle est porteuse d'une politique scolaire ambitieuse. Le programme de François MITTERAND quand il arrive au pouvoir s'intitule "libérez l'École". Il la libère avec la valeur de la laïcité et le premier Ministre de l'Éducation nationale sous François MITTERAND (1916-1995) s'appelle Alain SAVARY (1918-1988) en disant que "l'École privée nous embête, il faut unifier le service publique de l'Éducation". [...]
[...] Quand il est sous contrat avec l'État, l'établissement privé a le droit à des subventions mais en contrepartie doit suivre le programme de l'Éducation national, on est alors inspecté. La subvention sert à ce que l'établissement privé est payé par les parents mais si l'effectif est faible, il a besoin d'une subvention pour avoir une base fixe et planifier ses projets. Et hors contrat on refuse toutes les règles et on se met hors du juron de l'État. Le deuxième: les ZEP (Zones d'Éducation Prioritaire) autour de l'égalité des chances ayant pour but de créer des territoires avec des ressources particulières. [...]
[...] Le but électoral de l'éducation prioritaire est que les classes populaires et les petites classes moyennes votent à gauche (PS ou PC (Parti Communiste), le but est d'assuré cette base électorale là par leurs votes. L'École peut être un lieu politique où on recherche les votes, car cela touche le quotidien des gens. Néanmoins avec la conversion de l'économie de marché du parti socialiste, ses dirigeants tendent à développer une idée pragmatique de l'Éducation qui n'est plus sur les grandes valeurs des citoyens. [...]
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