L'école idéale serait à mes yeux un lieu où l'on se rendrait avec plaisir pour apprendre, que ce soient les élèves qui y viennent pour recevoir un savoir ou que ce soient les enseignants qui s'y rendent pour transmettre des connaissances (...)
[...] Mon école idéale ne renoncera pas à l'évaluation, mais cette évaluation ne sera pas une évaluation sanction. Ce sera une évaluation qui permettra à l'élève de mesurer ses efforts, de prendre conscience des progrès qu'il aura réalisés. L'enfant prendra ainsi l'habitude de se situer par rapport à ses réalisations, par rapport à ses acquis. L'évaluation se devra d'être valorisante et l'enfant conservera sa dignité et la considération qui lui sont dues. L'enfant sera ainsi encouragé à poursuivre ses efforts, efforts qui seront réellement reconnus. [...]
[...] Mais les maîtres ne seront pas crédibles s'ils ne sont pas eux-mêmes témoignages d'un épanouissement visible. L'école idéale est l'école qui permet à tout enfant d'accéder à une culture élaborée, école qui doit donc être fascinante et où l'ennui n'existe pas. Dans l'école idéale, telle que je la conçois, l'épanouissement des élèves serait premier. Cela suppose que leurs besoins personnels y soient respectés, aussi bien au niveau physique que psychologique : jouer, dormir pour les plus jeunes, mais aussi besoin d'isolement, de repliement sur soi, de calme, manifesté par certains enfants plus ou moins grands. [...]
[...] Brandibas, R. Fourasté, L'Harmattan p. [...]
[...] L'instauration de ce climat de confiance et de reconnaissance à l'école permettra à chacun des élèves d'acquérir le sens des autres. La participation des élèves aux décisions concernant les actions et l'élaboration des règles de la vie collective permettra le respect par chacun d'une discipline nécessaire et l'acceptation des contraintes émanant obligatoirement du travail en groupe. Mais avant de vouloir faire entrer le sujet- élève dans le groupe, l'école doit être ce lieu d'accueil contenant qui reconnaît chaque enfant dans sa singularité. [...]
[...] A l'école, chaque enfant devrait parvenir à sa propre réussite personnelle, en tant que sujet, pour pouvoir devenir en grandissant un adulte responsable, autonome et libre de ses pensées et de ses actes. Bibliographie . B. Bettelheim, Les blessures symboliques, PUF G. Brandibas, R. Fourasté, Les accidentés de l'école, L'Harmattan Diane Drory, Cris et châtiments, De Boeck C. Freinet, œuvres pédagogiques, Tome Seuil G. Jean, Pour une pédagogie de l'imaginaire, Casterman P. Lacadée, Le malentendu de l'enfant, Payot Maria Montessori, La formation de l'homme, Desclée de Brouwer C. [...]
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