Il est impossible pour un enseignant de conduire son enseignement sans avoir procédé à une planification des objectifs à atteindre et des moyens à mettre en oeuvre pour les atteindre, c'est ce que l'on peut qualifier de contrat d'étude.
Pour élaborer un tel contrat, il est indispensable que l'enseignant connaisse très bien sa classe, ses élèves : leurs forces et leurs faiblesses - plus spécialement leurs faiblesses puisqu'il va s'agir d'aider les élèves à les dépasser afin qu'ils puissent progresser (...)
[...] Les élèves ne sont pas tous du même niveau, ils ont chacun des difficultés qu'il est bien difficile de traiter dans leur globalité, l'enseignant n'a pas non plus suffisamment de temps pour pouvoir s'intéresser à chaque élève, il faut donc être en mesure d'adopter une démarche qui permette d'atteindre les objectifs que l'on souhaite atteindre, une démarche qui puisse convenir au maximum d'élèves et n'en laisse pas certains en-dehors des apprentissages. Il n'y a pas de démarche miraculeuse, tous les élèves n'atteindront pas le même niveau de savoirs et de compétences, l'essentiel est que tous puissent acquérir une base de connaissances suffisante pour leur permettre d'atteindre une certaine autonomie intellectuelle. Il faut accompagner tous les élèves. [...]
[...] II/ Penser les savoirs pour les rendre accessibles La démarche de contrat repose sur une réflexion sur les savoirs, l'enseignant doit jouer un rôle de médiateur entre les élèves et le savoir. Le savoir doit devenir plus accessible aux élèves et un savoir ne peut devenir accessible que s'il a du sens, or, il faut bien le reconnaître, le savoirs scolaires sont bien souvent obscurs pour les élèves. Là encore, on peut penser qu'il y a des lacunes en matière de didactique : les savoirs sont rarement pensés pour s'adresser à un public en âge scolaire. [...]
[...] Il faut que les élèves trouvent du sens dans les activités, c'est le pivot de ce que l'on appelle la pédagogie du projet dans la pédagogie du projet l'élève est investi dans une tâche qui fait sens à ses yeux et dont il est conscient de la finalité Pour rendre les savoirs plus accessibles, l'enseignant doit parfois également accepter de perdre du temps sur un point particulier, ce temps perdu sur la programmation ne l'est pas, il est nécessaire. Il est inutile de vouloir conduire une programmation dans un délai précis si c'est pour s'apercevoir que la programmation achevée les élèves n'ont rien appris ? Perdre un peu de temps à un moment de l'apprentissage, c'est le gage de pouvoir en gagner sans doute un peu plus tard. L'enseignant ne doit pas montrer trop d'intransigeance sur la question du temps, il doit accepter que certains savoirs essentiels doivent être installés avant que d'autres puissent s'installer durablement. [...]
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