Célestin Freinet a mis en pratique sa méthode pédagogique, dans une classe accueillant des enfants du peuple. Il s'oppose aux dirigeants de la commune au sujet de sa méthode pédagogique controversée. Freinet lance un ultimatum : « si tous mes élèves sont reçus au certificat d'étude alors je continuerais à enseigner, or, si un seul d'entre eux ne l'est pas, je partirais ».
Ce pédagogue tire de son idéologie communiste, la volonté de former de jeunes travailleurs; l'idée de travail occupe une place de carrefour dans la pensée de Freinet, car c'est elle qui met en réseau ces divers registres. Elle renvoie en effet au champ politique, philosophique, psychologique et pédagogique. Gravement blessé aux poumons à son retour de guerre, il ne pouvait donc pas donner de cours magistraux traditionnels.
L'influence qui procède de Freinet est contradictoirement marginale et étendue, faible et tenace. Marginale, car cette pédagogie n'est mise en œuvre que par quelques milliers en France, étendue, car il existe une quarantaine d'Ecole Moderne à travers le monde. Elle est faible, car la rénovation scolaire française des années 70 et 80 n'a pas pris les chemins de Freinet et ignoré l'esprit et le projet global de cette pédagogie ; mais elle reste tenace, car elle fonctionne beaucoup comme un recours possible pour les maîtres ayant le désir de faire autrement.
[...] ) l'imprimerie, qui centre la presque totalité des activités scolaires, fait de ce lieu aux pauvres apparences, un laboratoire d'éducation vivante qui sera la base d'une rénovation profonde de l'enseignement. En 1929, il se rend au Congrès de Tours, où est abordée l'imprimerie à l'école ainsi que la cinémathèque coopérative. La base de cette éducation populaire est que le centre de l'école n'est plus le maître mais l'enfant. (Ses besoins, ses possibilités) le problème étant que seuls les plus compétents font quelque chose, aux dépens des autres. [...]
[...] C'est une technique éducative introduisant la pratique expérimentale. Dans ce schéma, on distingue : La liaison organique de l'individu au milieu dans lequel il trouve ses ressources énergétiques L'unité due à l'organisation du système vivant ayant le pouvoir de recréer l'équilibre et de rétablir automatiquement un équilibre (feed- back) La mise en valeur de l'importance fondamentale de l'automatisme, libérateur d'énergies nouvelles La simplicité initiale des comportements par économie des moyens et d'efforts La synchronisation des fonctions somatiques et psychiques par la perméabilité à l'expérience. [...]
[...] Elles sont tout au plus un pis-aller. Invariant nº 24 : La vie nouvelle de l'École suppose la coopération scolaire, c'est-à-dire la gestion par les usagers, l'éducateur compris, de la vie et du travail scolaire. Invariant nº 25 : La surcharge des classes est toujours une erreur pédagogique. Invariant nº 26 : La conception actuelle des grands ensembles scolaires aboutit à l'anonymat des maîtres et des élèves ; elle est, de ce fait, toujours une erreur et une entrave. Invariant nº 27 : On prépare la démocratie de demain par la démocratie à l'École. [...]
[...] Tout ce qui est autour de nous nécessite mesures et comptes. Il va donc aller à l'encontre de l'école ancienne (qu'il qualifie de scolastique sur le principe que seule la pratique apprend et éduque L'Ecole Moderne de Célestin pourra se mettre en place par le texte libre par l'imprimerie et le mimographe, la correspondance et les échanges interscolaires, la littérature enfantine (Poèmes, Gerbes, Enfantines), la coopérative scolaire, l'étude du milieu local (enquêtes), le fichier scolaire coopératif, les fichiers scolaires autocorrectifs (calcul, géométrie, grammaire), le dessin et l'expression artistique (poterie, céramique, gravure, etc.), la musique et le théâtre libre, le plan de travail hebdomadaire (contrôle), les brevets (contrôle),le journal mural, le cinéma, les phonos et disques, les photos-caméras, le magnétophone (dès 1947)et la liaison de l'école avec les parents. [...]
[...] Par la suite, il a mis en pratique sa méthode pédagogique, dans une classe accueillant des enfants du peuple. Il s'oppose aux dirigeants de la commune au sujet de sa méthode pédagogique controversée. Freinet lance un ultimatum : si tous mes élèves sont reçus au certificat d'étude alors je continuerais à enseigner, or, si un seul d'entre eux ne l'est pas, je partirais. En 1930, il fait le projet de construire une école privée et laïque à Vence. Son projet aboutit en 1935 par l'ouverture de cette école aux enfants de ses proches mais aussi aux enfants en difficulté sociale de la région parisienne. [...]
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