La société connaît ainsi une crise de l'autorité, amenée par la rupture de 1968 et la mutation du système d'éducation. C'est ainsi que les professionnels, souvent inquiets, voire angoissés, prônent la restauration de l'autorité (...)
[...] Erreur ! Référence de lien hypertexte non valide. I / UN AFFAIBLISSEMENT DE L'AUTORITE On constate aujourd'hui que la famille a changé. En son sein les rapports autoritaires ont vécu : un relâchement, voire une disparition de la notion d'autorité touchent les sphères publiques et privées. De l'autorité pure et dure du début du XXème siècle, la société française est passée en 1968 à un autre système éducatif mettant en valeurs le slogan Il est interdit d'interdire Des parents et des professeurs confrontés à un refus d'obéissance de la part des enfants A la maison, l'adulte ne fait plus la loi. [...]
[...] Cependant, un manque d'autorité est aussi manifeste aux différents âges de l'enfance. Les pré-adolescents et adolescents montrent aussi un refus de l'autorité bien marqué. Partout on discute, on négocie, on interroge les légitimités. Il s'agit donc de trouver de nouveaux fondements à l'autorité autour de la notion de reconnaissance mutuelle. L'autorité me semble comprise, même si, à 13 ans, elle n'est pas toujours acceptée. c'est ce qu'affirme Mr.A. A l'adolescence, les règles familiales se compliquent : il est question d'heures de sortie, de fréquentations, de comportements. [...]
[...] L'éducateur le relance trois ou quatre fois de cette façon et finalement, le laisse goûter sans avoir vu les médicaments Aussi, l'éducateur ne juge pas nécessaire d'expliquer la décision au jeune, ce dernier devant s'y plier par le seul fait de la relation hiérarchique à laquelle il est soumis. Il s'agit là d'un apprentissage de règles hiérarchiques, plus que de règles de vie commune. Dans le foyer français, la confiance que les éducateurs portent aux jeunes dans diverses situations, est donc doublée, le plus souvent d'une surveillance des comportements. Ces aspects affectifs des relations entre éducateurs et jeunes apparaissent comme constitutifs du travail éducatif. [...]
[...] Personne ne se posait de questions, c'était comme ça point. Le chef de famille sait tout et décide de tout. Le père définit les règles éducatives, souvent strictes, juge les incartades et organise les punitions (brimades voire châtiments corporels). L'enfant devait obéir à son père parce que ce dernier était le père. Et que le père détient l'autorité. Selon les articles et 373 du Code Civil napoléonien de 1804, le mari et le père détient toute autorité sur sa femme et ses enfants : c'est la puissance paternelle. [...]
[...] sont le signe du mal être général des jeunes. Une mutation en profondeur est en marche et une nouvelle forme d'éducation apparaît. Ainsi le sablier s'est renversé et la société est entrée de plein pied dans un modèle éducatif permissif. Passé le cap de l'année 68, on estime que pour s ‘épanouir les enfants ont besoin d'amour et de manifestations extérieures d'amour. C'est la période Peace and Love marquée par la permissivité, le laisser aller. Ce manque flagrant d'autorité n'apporte aucune limite essentielle à la formation citoyenne des enfants. [...]
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