Après avoir quitté son travail de recherche dans une clinique à Falls River aux U.S.A, Torey Hayden, psychologue et thérapeute, s'engage comme professeur spécialisé dans l'école de Pecking pour diriger le seul cours spécialisé de la région. Là, elle va s'occuper de quatre jeunes :
- Reuben, 9 ans, autiste,
- Philip, 6 ans, dont la mère, peu présente, rend son développement chaotique,
- Jeremiah, 8 ans, d'origine sioux, ayant des difficultés de comportement,
- Jade, 8 ans, muette par volonté, renfermée sur elle-même, elle se tient courbée à angle droit, elle est atteinte de mutisme électif.
Torey Hayden nous raconte surtout la relation particulière qu'elle aura avec la jeune enfant Jade et les liens très forts les unissant.
[...] Si on travaille seul, c'est difficile, car on risque de se renfermer sur notre opinion, d'être aspirer par cette relation duelle avec l'enfant et ne plus être forcement objectif. La critique des autres peut être constructive et permettre d'avancer dans notre raisonnement. Torey dans ce livre, exprime clairement le besoin de parler de la situation à d'autres personnes. De plus, cela lui permet d'évacuer la tension que les confidences de Jade entraînent, car garder pour soi une telle histoire serait encore plus pesant et pourrait apporter un certain mal-être. [...]
[...] Conclusion Pour conclure, nous pouvons dire que les différentes hypothèses apportées dans l'épilogue du livre montrent bien les difficultés que peut rencontrer le travailleur social, car l'objectif de ce dernier est d'obtenir la confiance du jeune pour travailler avec lui, l'aider et le faire avancer. Mais souvent, le doute de bien faire s'installe, il y a toujours une part d'incertitude dans les relations humaines et la vérité n'est pas toujours facile à cerner ce qui parfois peut engendrer de graves conséquences telles que la destruction d'une famille par exemple dans le cas du placement d'un enfant. [...]
[...] Elle tente de se renseigner auprès de ses proches, de ses collègues afin de donner un sens aux propos de Jade afin de pouvoir l'aider. Elle émet l'hypothèse de rites sataniques exercés sur l'enfant. Par ailleurs, des actes de la petite fille tels que mordre le pénis de l'un de ses camarades renforce l'idée de sévices sexuels (p.104). Finalement, après un certain temps, Torey arriva à convaincre Jade qu'il fallait informer le Directeur de l'école afin de l'aider. Ce dernier déclencha la procédure de protection des mineurs par les services sociaux. [...]
[...] Tout d'abord, elle montre que l'on ne doit pas s'arrêter à la première difficulté. Il est parfois nécessaire de s'obstiner, de montrer à l'enfant qu'on a vraiment envie de parler avec lui, que l'on s'intéresse à lui (ex : au début du livre lorsqu'elle pose des questions à Jade et que celle-ci ne lui répond pas immédiatement). Ensuite, une fois le premier contact établit avec l'enfant, il faut le mettre en confiance, qu'il se sente protégé pour qu'il puisse relâcher la pression et de cette manière il pourra peut-être se confier plus facilement, sans ressentir de contraintes. [...]
[...] Par contre, Torey exprime aussi la peur de ne pas intéresser le collègue et de se faire juger par celui-ci. C'est ce qu'elle ressent lorsqu'elle raconte son histoire à Arkie, la psychologue. Je pense que les collègues sont là pour aider, conseiller, apporter leurs idées, mais en aucun cas pour juger, car lorsque que cela arrive on se sent rabaissé ce qui peut influencer négativement l'envie de travailler et de bien faire. Pour finir, ce livre exprime la difficulté de travailler avec un groupe d'enfants rencontrant chacun des problèmes différents, car même en petit groupe, il est souvent difficile de satisfaire en même temps aux besoins spécifiques de chacun, nécessaire à leur progression. [...]
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