handicap, stigmates, Ervring Goffman
Erving Goffman est un sociologue canadien.
Il a divisé son ouvrage en cinq parties et il a pour objet principal d'étude la stigmatisation :
- Stigmate et identité sociale
- Contrôle de l'information et identité personnelle
- Alignement sur le groupe et identité pour soi
- Le moi et ses autres
- Déviations et déviances
[...] Erving Goffman utilise cette notion afin d'analyser ce que l'individu ressent à l'égard de son stigmate (ambivalence) et la façon dont il va gérer ses rapports avec les autres, notamment l'influence des conseillers professionnels et son positionnement par rapport à son groupe de pair (alignement sur ou hors du groupe). Certains stigmatisés font appel à un spécialiste qui leur dicte les règles d'un bon comportement. Ainsi, d'après Goffman, ceux-ci doivent acquérir les codes nécessaires, mais ils doivent aussi tenir compte des codes des normaux afin que l'écart ne se creuse pas moins entre eux. [...]
[...] Notons que pour Goffman les « normaux » et les stigmatisés sont deux catégories qui se rejoingnent. En effet comme il le dit dans son ouvrage : « Le stigmate et le normal sont inclus l'un dans l'autre ». Par conséquent chaque individu, tel qu'il soit peut être amené à faire partie d'une des deux catégories, « stigmate » ou « normal ».Parfois la stigmatisation peut être rejetée. Ainsi l'individu stigmatisé peut adopter plusieurs types de comportements. Le premier comportement est la tentative de correction de ce qui est à l'origine de sa stigmatisation. [...]
[...] Ensuite Goffman dans ce chapitre parle du « faux-semblant ». La capacité à développer une stratégie de faux-semblant dépend de la visibilité du stigmate. Notons qu'il faut distinguer la visibilité de la « notoriété » et l'importunité. Le stigmate utilise des techniques d'ajustement, de contrôle de l'information sociale. Ainsi, il peut s'agir de la dissimulation, des désidentificateurs, de la couverture qu'il diffuse sur lui même et sur son stigmate et à user de faux semblant afin de ne pas être discrédité. [...]
[...] Ainsi, certains individus sont plus stigmatisés que d'autres et cela dépend bien souvent du regard de l'autre car d'après Erving Goffman, c'est le contact avec les autres qui « fabrique » le stigmate Il faut retenir que chaque individu est plus ou moins stigmatisé en fonction des circonstances, mais certains le sont plus que d'autres : tous peuvent être placés sur un continuum. Par ailleurs, c'est avant tout à travers le regard de l'autre qu'un individu est stigmatisé. C'est la relation qui «fabrique» le stigmate et en ce sens, Goffman apparait bien comme l'un des représentants de l'interactionnisme. Contrôle de l'information et identité personnelle Dans un second temps Erving Goffman nous parle du contrôle de l'information et l'identité personnelle. Quand un individu possède un stigmate qui n'est pas toujours totalement visible il est discréditable. [...]
[...] On remarque de plus en plus aujourd'hui qu'on utilise en règle générale des termes qui se veulent plus respectueux à l'égard des individus stigmatisés. En effet on peut citer quelques exemples comme : « personnes en situation de handicap, personne non voyante ». Cependant d'après moi je trouve que ces nouveaux termes que l'on utilise montrent notre incapacité à accepter le stigmate. En effet on lui donne de nouveau terme, mais je pense qu'en faisant cela on le cache encore plus, on pourrait même dire qu'on le maquille. [...]
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