Pour notre auteur, « La recherche du pouvoir est un trait important de la ‘culture magistrale' ». Plus un enseignant dispose de pouvoir, plus il souhaite accroître ce pouvoir. Cela est manifeste par exemple, dans la manière dont sont considérés les différents domaines d'apprentissage.
Le prestige « hiérarchisé et différentiel des matières enseignées » intervient. Plus la matière est considérée comme importante, plus les crédits sont élevés. Il y a ainsi lutte pour le statut, mais aussi pour les ressources matérielles attribuées.
L'enseignant doit adapter sa personnalité « à un rôle socialement défini et structuré ». Pour certains jeunes enseignants, il s'agit d'un véritable ‘choc culturel'. Pour notre auteur, il existe des stratégies particulières mises en œuvre à l'égard des jeunes enseignants par des enseignants plus chevronnés.
[...] Microsociologie de la vie scolaire, Georges Lapassade, Les cultures des enseignants et des élèves La culture des enseignants L'idéologie Le terme idéologie renvoie à un ensemble de valeurs et de croyances qu'adoptent un groupe, une société, valeurs et croyances qui sont considérées comme allant de soi. Pouvoir et quête de pouvoir chez les maîtres Pour notre auteur, La recherche du pouvoir est un trait important de la ‘culture magistrale' . Plus un enseignant dispose de pouvoir, plus il souhaite accroître ce pouvoir. [...]
[...] Paul Willis[8] lui, a mis l'accent sur la similitude entre cultures ‘anti' scolaire et culture d'atelier. La pratique prévaut sur la théorie. Sexualité et comportement scolaire Ball, dans son étude précédemment citée montre comment pour les garçons, les filles ne représentent qu'une conquête potentielle. Le nombre de conquêtes est important, il joue un rôle chez eux dans la hiérarchie des statuts»[9] . Les femmes sont généralement perçues comme inférieures et des comportements de domination sont perceptibles. Les filles n'ont pas fait l'objet d'autant de recherches. [...]
[...] L'adhésion des filles à une pop-culture est interprétée comme un moyen de défense contre la drague des garçons. L'apprentissage de la dissociation Dans un premier temps (les années les cultures juvéniles ont été considérées comme des phénomènes générationnels. Progressivement, l'idée de prendre en considération l'origine des jeunes a émergé. Le facteur générationnel a ainsi été relativisé. On a ainsi montré que la culture juvénile exercée durant le temps de loisir était un défouloir par rapport à la culture scolaire subie durant le temps de travail. [...]
[...] Dans l'école où Hargreaves a observé les jeunes, les deux groupes étaient traités de manière radicalement opposée. Les premiers bénéficiaient du soutien de l'institution et se retrouvaient dans des classes où les enseignants avaient une bonne réputation. Les seconds se voyaient attribuer les enseignants considérés comme moins performants. Colin Lacey[5] a montré comment chez les ‘pro' on pouvait observer un renforcement continuel de l'adhésion à l'école et comment les ‘anti' développaient en parallèle une culture juvénile autonome et indépendante. Ces deux analyses semblent pourtant réductrices. [...]
[...] Notre auteur, quant à lui, a pu observer comment des ‘anti' école pouvaient taire leur culture pour pouvoir être considérés comme des ‘pro' école. L'étude de Ball[6] quant à elle, a montré comment les ‘anti' école manifestaient leur résistance en étant très souvent absents. Comportements scolaires et classes sociales La mise en relation de ces deux dimensions a été effectuée par Ball et Woods. Ces derniers ont pris pour indice la profession du père. Ball a alors constaté que les enfants issus des classes moyennes avaient plutôt tendance à se situer dans le groupe des ‘pro' école. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture