Ce récit autobiographique est davantage un témoignage et une incursion dans le monde intérieur de l'autisme. L'auteur, parvenue à l'âge adulte et ayant fait quelques études universitaires, est capable de raconter ses années de jeunesse et de tenter une analyse de ses comportements considérés comme anormaux par plusieurs. Avec Donna Williams, nous entrons dans l'univers fascinant, étrange et douloureux de l'autisme.
[...] La vie, la normalité et la réalité nous apparaissent différemment après la lecture de ce livre. Mais une question reste en suspend, Donna Williams écrivant son livre et parlant de son autisme est-elle cependant encore autiste ? [...]
[...] A vingt-six ans, elle quitte l'Australie pour l'Angleterre où elle écrit Si on me touche, je n'existe plus. Des mots avaient attaqué les pages, mes doigts avaient frappé les touches de la machine à écrire en plastique avec une vélocité et une férocité telles que le manuscrit semblait écrit en braille. Rien ne fut réécrit, relu ou modifié. La prise de conscience des mots apparut à leur lecture sur chaque page. Il est extrêmement difficile de résumer ce livre . [...]
[...] Avis personnel Ce récit autobiographique est davantage un témoignage et une incursion dans le monde intérieur de l'autisme. L'auteur, parvenue à l'âge adulte et ayant fait quelques études universitaires, est capable de raconter ses années de jeunesse et de tenter une analyse de ses comportements considérés comme anormaux par plusieurs. Avec Donna Williams, nous entrons dans l'univers fascinant, étrange et douloureux de l'autisme. Le grand public a souvent des autistes l'image de personnes ne communiquant pas, ne faisant rien par elles-mêmes, totalement enfermées dans leur monde. Ce livre apporte une toute autre réflexion sur l'autisme. [...]
[...] Pour protéger son monde intérieur, Donna s'est créé des amis imaginaires qu'elle a petit à petit assimilé jusqu'à les absorber complètement. Willie a fait son apparition alors que Donna avait deux ans. Donna a peur du noir. Comme parade, elle a crée un ami imaginaire du nom de Willie, un garde du corps contre les intrus nocturnes. Willie n'était autre qu'une grosse paire d'yeux cachés sous son lit. Donna prit goût à s'endormir sous son lit et devint elle-même Willie. Willie permit une première communication avec le monde. [...]
[...] Si elle fait attention à l'intonation du discours, elle ne peut pas entendre les mots. Si elle est distraite par la perception visuelle de quelqu'un regardant son visage, elle ne peut pas l'entendre. Un seul aspect de sa perception sensorielle peut être traité à la fois. Donna Williams évoque la difficulté qu'elle a à prendre en compte l'interlocuteur dans une conversation: quand j'étais d'humeur exubérante, je parlais sans discontinuer des sujets qui m'intéressaient . je n'attendais ni réponse, ni opinions particulières de la part des autres Mais elle est également écholalique, ayant un discours partiellement réceptif elle répète des phrases parce qu'elle en a entendu seulement des parties. [...]
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