Pour réaliser ce devoir, j'ai effectué la lecture de l'ouvrage de Jean-Marie De Ketele et Xavier Roegiers, Méthodologie du recueil d'informations.
J-M De Ketele est psychopédagogue et professeur chercheur à l'université catholique de Louvain-la-Neuve. Il est aussi membre de plusieurs associations scientifiques dont le BIEF, le Bureau d'Ingénierie en éducation et en formation. Xavier Roegiers est à la fois ingénieur et pédagogue, maître de conférence à la même université et membre du BIEF. Les auteurs ont souhaité prendre du recul par rapport à leurs activités professionnelles et pour cela, « clarifier les fondements épistémologiques, morphologiques et méthodologiques du processus de recueil d'information ». L'ouvrage s'adresse particulièrement aux étudiants de sciences humaines et aux experts chevronnés.
Une première partie sera consacrée à une synthèse de cet ouvrage. Je tacherai ensuite d'aborder dans une seconde partie une lecture plus personnelle et critique.
[...] Les auteurs donnent alors une définition complète de ce que signifie évaluer, il s'agit de recueillir un ensemble d'information suffisamment pertinentes, valides et fiables et d'examiner le degré d'adéquation enter cet ensemble d'information et un ensemble de critères adéquats aux objectifs fixés au départ ou ajustés en cours de route en vue de prendre une décision Le recueil d'information n'est donc qu'une étape d'un processus d'évaluation dont on a fixé des critères opérationnels valides et devant déboucher sur des conclusions. Le processus de recueil d'information et d'évaluation implique le processus de mesure et la notion de variable. Il s'agit en effet d'assigner des nombres à des choses selon des règles déterminées. Il existe différents types de mesure. Les mesures nominales font jouer aux nombres le simple rôle d'étiquette ou de numéro matricule et les mesures ordinales permettent d'établir un classement parmi les variables. On distingue aussi les mesures d'intervalles et les mesures de rapport. [...]
[...] L'ouvrage rappelle les 6 grandes phases de travail dans toute investigation qui sont : la définition de la problématique, l'émission d'une hypothèse ou d'objectifs, l'élaboration d'un outil, la constitution d'une base de données, la mise au point d'une démarche de traitement et la formulation des conclusions et leur communication au destinataire. La phase qui nous intéresse est celle de l'élaboration d'un ou plusieurs outil(s) d'investigation. L'investigateur commence en effet par se familiariser avec le contexte de son investigation pour mettre au point et valider un outil qui remplira au mieux la fonction visée. Il procède par étape, la première étant le recueil d'information libre pour se familiariser avec la situation. C'est une phase essentielle pour que les informations recueillies aient toute leur signification. [...]
[...] Le destinataire est la personne qui doit avoir prioritairement connaissance des résultats complets de l'investigation Tandis que le bénéficiaire est celui qui en tire un bénéfice, il peut être le destinataire ou pas. Le contrôle qu'exerce ou non le commanditaire sur le travail de l'investigateur est un paramètre important à prendre en compte dans le recueil d'information. D'autres paramètres concernent l'objet du recueil d'information et sa pertinence. Il est nécessaire de distinguer les représentations, les opinions, des faits. Même si les représentations ne correspondent pas toujours aux faits et sont variables d'un individu à un autre, elles sont tout aussi importantes et ne doivent pas être rejetées. [...]
[...] Le chapitre 4 de l'ouvrage traite des fonctions et champs d'application du recueil d'information. Celui-ci peut avoir quatorze fonctions : prédictive, régulatrice, formative, etc. Ces différentes fonctions peuvent être relatives aux personnes, à un système et à la connaissance. La fonction prédictive consiste à poser un diagnostic afin d'évaluer les chances de succès d'une action et la fonction régulatrice permet de vérifier son efficacité. Les fonctions formative et certificative sont orientées vers l'individu, la seconde concernant la réussite ou l'échec de l'apprenant. [...]
[...] On peut poursuivre par un premier tri parmi les méthodes de recueil d'information susceptibles d'être envisagées en terme de pertinence. Puis il est important d'effectuer des lectures critiques de la littérature scientifique dans le domaine et de contacter des spécialistes chercheurs et praticiens. Cette étape, très importante, permet de mettre en évidence des dimensions négligées et soulève des questions de pertinence, de validité et de fiabilité. La construction d'un cadre théorique et conceptuel constitue l'étape. Ceci revient à élaborer un ensemble de problèmes bien posés, de concepts bien définis, d'hypothèses cohérentes entre elles et cohérentes par rapport à des hypothèses déjà vérifiées. [...]
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