Jean-Paul Brighelli est un écrivain français né à Marseille professeur agrégé de lettres aux lycées Joffre et Mermoz de Montpellier, (France). C'est un ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud. Il est notamment auteur de trois ouvrages décrivant les dysfonctionnements du système scolaire français:La fabrique du Crétin, 2005 ; À bonne école, 2006 ;Une école sous influence ou Tartuffe-roi, 2006. Il est également auteur d'ouvrages pédagogiques destinés aux lycéens en séries littéraires et aux étudiants en lettres.
À l'heure où la question de l'éducation est au cœur du débat, l'ouvrage de JP Brighelli, La fabrique du Crétin, a fait l'effet d'une bombe dans le monde littéraire. Adoré ou détesté, personne ne peut rester indifférent face à ce texte engagé qui dénonce l'école actuelle, ainsi que ce que l'auteur nome la nouvelle pédagogie.
En étudiant ce passage, plusieurs questions me sont venues à l'esprit, une première concernant les critiques de l'auteur, et une seconde sur les solutions qu'il proposait face aux problèmes soulevés.
[...] De plus son sentiment s'exclusion, se mêlant à un sentiment de haine envers l'école mais aussi envers les autres élèves, favorise l'échec scolaire. Il revient ensuite sur le fait que l'enseignement proposé aux élèves de ZEP est un enseignement, simplifié, adapté et donc peu enrichissant. En effet l'auteur explique que l'on préfère apprendre à lire aux enfants de ZEP avec des textes particuliers (notices de micro- ondes . ) plutôt qu'avec des manuels traditionnels. Il est également dit que dans les plus grandes classes, les procédés sont similaires, ainsi les élèves de ZEP n'ont pas toujours le luxe (puisque qu'apparemment cela en est un d'étudier des textes comme Candide, ou l'Emile, jugés trop compliqués, ou trop polémiques ! [...]
[...] Finalement, du point de vue de l'auteur, ces zones d'éducation seraient en quelques sortes des institutions fourre tout dans lesquelles on placerait les élèves dont personne ne veut, et les jeunes diplômés peu expérimentés. L'anecdote que raconte l'auteur page 94 (concernant sa rencontre avec l'inspectrice) est, malheureusement révélatrice de la mentalité actuelle, à savoir que les ZEP sont des lieux que tout le monde redoute, et dont personne ne veut voir la valeur. Après s'être attaqué au fonctionnement des ZEP, Jean Paul Brighelli s'en prend à l'enseignement que l'on y trouve. [...]
[...] Trop souvent les gens ont un a priori assez négatif sur les ZEP, combien d'entre nous on déjà entendu que les élèves de ZEP étaient les pires débiles qui soient que les classes de ZEP étaient les plus difficiles ainsi que les plus pénibles Je n'ai certainement pas la prétention de penser pouvoir faire changer les choses, mais à mon sens il faudrait : Supprimer les programmes adaptés permettrait aux élèves d'avoir de nouveau confiance en l'école. Qui aurait confiance en une école qui ne traite pas ses élèves à leur juste valeur ? si l'école redevient juste et honnête envers les étudiants de ZEP, je pense que l'envie d'apprendre sera plus naturelle chez eux. Réinstaurer une certaine notion d'effort scolaire, aussi bien chez les élèves que chez les enseignants d'ailleurs. Il est facile pour un professeur de faire un cours simplifié tout comme il est facile à l'élève de fuir ce cours. [...]
[...] C'est un ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud. Il est notamment auteur de trois ouvrages décrivant les dysfonctionnements du système scolaire français:La fabrique du Crétin ; À bonne école ;Une école sous influence ou Tartuffe-roi Il est également auteur d'ouvrages pédagogiques destinés aux lycéens en séries littéraires et aux étudiants en lettres. Contexte : À l'heure où la question de l'éducation est au cœur du débat, l'ouvrage de JP Brighelli, La fabrique du Crétin, a fait l'effet d'une bombe dans le monde littéraire. [...]
[...] En ce sens nous pouvons dire que La fabrique du crétin, est un pamphlet, une sorte de porte ouverte à la réflexion. Grâce à cet ouvrage de nombreux parents d'élèves, ou d'anciens professeurs, ont pu prendre conscience des limites de l'école nouvelle Cependant, en ce qui concerne le chapitre consacré aux ZEP, Brighelli sous entend plusieurs solutions possibles pour lutter contre la fuite du Savoir : Il faut mettre au travail les élèves. Cela peut paraître évident mais selon l'auteur, les élèves de ZEP ne travaillent pas réellement. [...]
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