L'Évolution pédagogique en France, Émile Durkheim (2014), systèmes pédagogiques, école ecclésiastique, laïcité, formation du citoyen, faculté des arts, université, enseignement dialectique, Renaissance, pédagogie réaliste, humanisme
Pour Durkheim, l'école se doit de former un citoyen rationnel plus qu'un citoyen actif, et, de ce point de vue, l'école d'aujourd'hui reste durkheimienne. Les systèmes pédagogiques qui se succèdent au cours de l'histoire sont, à chaque instant, la résultante d'états sociaux déterminés. Les premières écoles ont été créées par l'église, et d'abord parce qu'elle seule avait les moyens de les mettre en place. L'école est donc d'abord ecclésiastique. Pourtant, elle portait en elle, dès le départ un principe de laïcité.
[...] Les moines fondèrent des écoles. L'état, avec Charlemagne, souhaitant centraliser la formation des élites, créa l'école de Palais. On eut donc un système à 3 niveaux, se distinguant déjà par un laïcisme plus prononcé : ‒ L'école paroissiale ‒ L'école des cathédrales ‒ L'école centrale. L'enseignement devant être, selon le christianisme, éducatif, on trouve déjà l'idée qu'il doit être encyclopédique. La primauté de l'enseignement est donnée à l'étude de la grammaire. Il contient alors déjà en germe l'époque de la dialectique, de la scolastique. [...]
[...] Cela supposait donc un examen qui prit de plus en plus de place. La licence est donc une création extra-universitaire que l'université a assimilée, contrairement à 2 autres grades ; la déterminance (dispute publique à la fin du premier cycle d'études) et le baccalauréat. Le système des grades, à l'université, compose donc d'une volonté corporatiste méthodes d'enseignements étaient appliquées dans la faculté des arts - Expasitio : le maître explique un texte - Les quaestiones : le texte est prétexte à une discussion L'enseignement dialectique dans les universités Quelle que soit la méthode utilisée, l'objectif de l'enseignement était le même : former l'élève à la dialectique. [...]
[...] Cet individualisme excessif va à l'encontre de la constitution d'une véritable communauté de culture. Pour la première fois, la culture intellectuelle et morale était organisée sur des bases scientifiques. La révolution fit entrer dans l'enseignement des sciences tout récemment constituées : les sciences de l'homme et de la société. Toutes les idées, fécondes, de la révolution ont pâti d'un défaut cruel d'organisation. Sous la pression de Bonaparte, les écoles centrales furent supprimées le 11 floréal An X. I. Les variations du plan d'études du XIXe siècle L'histoire scolaire du XIXe Siècle n'est pas très riche en nouveauté. [...]
[...] On est au début du Second Empire et l'état tente de prévenir le réveil des idées libérales. En 1865, Victor Duruy met en place l'enseignement secondaire spécial. On lui assigna 2 objectifs contradictoires : on lui demande à la fois d'enseigner une culture générale et de préparer à des professions et des carrières déterminées. Mais l'enseignement secondaire n'a jamais eu un objet proprement professionnel. Mais si l'école secondaire ne prépare pas à des métiers particuliers, elle doit mettre en état de recevoir une culture de ce genre. [...]
[...] Les sciences seules peuvent nous faire connaître le monde. Elles prendront donc la place prépondérante des langues. Elles ne seront alors vues comme utiles que dans la mesure où elles sont utiles, soit à la pratique, soit la culture scientifique qui devra être encyclopédique, parce qu'elle doit préparer l'individu à toutes les formes de l'action. Ainsi commença le mouvement qui donna naissance aux premières relaschulen. La Révolution (an IV – an Condorcet : « L'instruction publique est un devoir de la société ». [...]
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