L'école des chances
L'école a pour but essentiel de transmettre des connaissances scolaires, mais elle contribue également à former la personnalité des élèves.
L'école, ouverte à tous, permet théoriquement l'égalité des chances en reconnaissant le seul mérite de l'individu, on parle de méritocratie.
De fait, l'école s'est massifiée en intégrant des jeunes de plus en plus nombreux. Cependant, malgré la hausse des effectifs à l'école, celle-ci ne s'est pas vraiment démocratisée. De nombreux travaux sociologiques révèlent la persistance d'un certain déterminisme social dans la réussite scolaire.
Ainsi à travers son ouvrage, L'école des chances : qu'est-ce qu'une école juste ? François Dubet pose le problème de l'école aujourd'hui.
[...] L'opposition entre les établissements mieux cotés que d'autres est marquante. Cela implique une différence du niveau des élèves selon les classes, ce qui rend la réussite scolaire de certains élèves plus difficiles. Les qualités et les compétences des professeurs ne sont pas les mêmes selon le type d'établissement que côtoie l'élève. Souvent les professeurs qui débutent sont envoyés dans les terme qu'emploie François Dubet en opposition aux établissements favorisés où se trouvent des enseignants compétents et en majorité de bons élèves. [...]
[...] Chapitre 3 : L'égalité sociale des chances L'école doit garantir une culture commune. Une école juste est celle qui traite le mieux possible les moins bons et les moins favorisés des élèves. C'est une école dans laquelle la création d'une élite ne doit pas se faire au détriment des vaincus Il faut donc à un moment, suspendre la sélection, afin de garantir l'acquisition d'une culture commune à tous. La IIIème République a défini l'école obligatoire en terme de cultures scolaires communes. [...]
[...] Conclusion La formation d'une école juste ne se fait pas si facilement ; il est important de combiner plusieurs principes de justice. L'égalité méritocratique est juste s'il y a égalité d'accès aux études et concours. Ces principes sont au nombre de trois. Tout d'abord celui de la définition d'une protection et d'une garantie de culture commune, ensuite celui des effets sociaux des inégalités scolaires et enfin celui de la considération de chaque individu indépendamment de leurs performances. Mon avis sur la question traitée et sur les arguments présentés par François Dubet L'école est toujours aussi inégalitaire et reproduit des inégalités sociales. [...]
[...] C'est pourquoi, nombreux de ces ouvrages portent sur les mouvements sociaux, les problèmes urbains, la marginalité juvénile, la délinquance, l'école, la socialisation, le travail et la théorie sociologique.[1] Bibliographie des ouvrages de François DUBET L'Etat et les jeunes, Edition de l'Atelier, paru le 01 Janvier 1985. La Galère, jeunes en survie, Edition Fayard, paru le 01 Janvier 1987. A l'école : sociologie de l'expérience scolaire, Edition Seuil, paru le 12 Avril 1996. Dans quelle société vivons-nous ? Edition Seuil, paru le 11 Mars 1998. [...]
[...] Cette dernière doit se faire en direction des individus et non vers les groupes. Dubet montre ainsi que les inégalités sociales sont directement liées à chaque individu. Les dispositifs tels que les ZEP qui s'appuient sur une discrimination positive dans l'emploi des moyens publics au service de l'égalité des chances. Elles constituent une réponse aux difficultés sociales et scolaires concentrées dans certains établissements. Cependant, on remarque très vite que le bilan n'est pas très positif et que ces ZEP souffrent d'un effet de stigmatisation. [...]
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