Cette analyse porte sur l'analyse d'un extrait du livre de Nicole Catherine dont l'ouvrage s'intitule "Harcèlement en Milieu Scolaire", paru aux éditions enfance et psy en 2009 (numéro 49, de la page 82 à 90). Comme le titre du livre le stipule cet article fait échos aux harcèlements dans le cadre du milieu scolaire, en particulier chez les adolescents. Au cours de ce devoir nous tenteront de répondre à la problématique suivante : sous quelles limites peut-on définir le harcèlement au sein des institutions scolaires ?
Dans un premier temps nous contextualiseront le sujet qu'est le harcèlement en prenant garde à le situer, et à le définir. Dans cette partie nous nous questionnerons aussi bien du côté de l'harceleur que du harcelé, et tenterons d'en établir le profil, ainsi que les causses et effets. Puis dans un second temps nous tenterons de trouver des actions pouvant être menées en classe afin de d'abord prévenir et ensuite essayer d'enrayer tout type de harcèlement au sein de l'institution scolaire.
[...] Selon les pédopsychiatres, la société dans laquelle nous vivons, et surtout celle de nos adolescents faite de réseaux sociaux, ( facebook, instagram . d'influencers et forcément des comparaisons de plus en plus courantes y découlant amènerait de notre part de plus en plus d'individualisme et pourrait être un frein dans la lutter contre le harcèlement. Une lutte qui pour autant ne doit pas être mise de côté, car la bonne santé d'un établissement scolaire, les apprentissages de nos élèves, reposent essentiellement sur la qualité du vivre ensemble, et le respect des règles de savoirs-être, d'élèves à élèves, d'adulte à adulte, d'élève à adulte mais encore d'adulte à élève. [...]
[...] Nous devons de ce fait, être attentif au moindre débordement pouvant avoir lieu. La première des erreurs et de « ne pas voir », ou tout du moins partir du postulat que jeunesse doit se faire et laisser même les simples faits anecdotiques, telles que des coups de pieds dans le sac en passant, des remarques intempestives dans le cadre du cours, voir des ricanements quand un tel ou un autre prend la parole. Nous nous devons d'être alerte et de ne jamais laisser se produire ce type d'actes, même s'il est parfois compliqué de dispenser son cours, et de gérer l'ambiance de classe en même temps. [...]
[...] ) violences verbales ( injures, bodyshaming, humiliation et mépris) et enfin les exclusions et manipulations ( rejet , mise en quarantaine . ) . A cela il faut ajouter les effets de notre temps, la nouvelle technologie, l'avènement des réseaux sociaux, et omniprésence des smartphones faisant arriver un nouveau type de harcèlement basé sur la diffusion d'images et de messages dont le but et de déstabiliser la victime. Le cyber harcèlement , demeure le plus compliqué combattre , car il n'en est pas moins un des plus insidieux car même en dehors de l'institution scolaire, les brimades continuent à la maison et peuvent prendre une ampleur considérable . [...]
[...] Alors que les jeunes filles auront-elles tendance à cibler leurs victimes d'attaques moins directes, et plus fourbes dont le cyberharcèlement et le harcèlement moral. L'adolescence demeure une période compliquée et ambiguë durant laquelle chaque jeune cherche à s'individualiser en tant qu'être à part entière (rejet des parents, de l'adulte, exploration d'un look, d'un style musical et j'en passe) mais souhaite toujours s'intégrer dans le groupe par un système de codes et de valeurs communes au groupe. De la sorte le petit mouton noir du troupeau, parce différent de par son style vestimentaire, de par sa personnalité, voir même parce qu'il est le bon élève de la classe sont tout autant de « critères » pouvant cibler la victime, et en faire le bouc émissaire de la classe voir de l'établissement. [...]
[...] Elle estime donc au sein des institution scolaire les victimes seraient de et de pour leurs agresseurs, sachant qu'il n'est pas rare que l'agresseur deviennent victime et vice-versa. Jacqueline Remy, qualifie le harcèlement selon les propos de Peter K. Smith : « une violence répétée (mais pas obligatoirement quotidienne) physique ou psychologique, perpétrée par un ou plusieurs élèves à l'encontre d'une victime qui ne peut se défendre car en position de faiblesse, l'agresseur agissant dans l'intention de nuire à sa victime » (2002). [...]
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