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Le parcours d'éducation artistique et culturelle de l'élève a pour finalité première de lutter contre les inégalités sociales devant l'accès à l'art. En effet, le déterminisme social peut contraindre certains élèves à acquérir une culture artistique personnelle. De fait, le parcours d'éducation artistique et culturelle se doit réunir des expériences qui permettront à l'élève de posséder une culture artistique durant toute sa scolarité.
[...] De fait, le parcours d'éducation artistique et culturelle se doit réunir des expériences qui permettront à l'élève de posséder une culture artistique durant toute sa scolarité. Pour ce faire, la diversification des activités dans ce domaine est appréciée comme permettant de conjurer les inégalités face à l'accès culturel et artistique dans la mesure où le domaine de la culture et des arts est vaste, que ce soit à travers la musique, les lettres, ou l'art pictural par exemple. Ainsi, l'une des finalités de ce parcours reste la cohérence des activités mises en place, que ce soit dans l'éventail des possibilités (visite d'un musée, pratique d'une activité comme la peinture, ou la maîtrise d'un vocabulaire et d'une culture artistique singulière par exemple) que du niveau concerné par l'activité (dans la mesure où la thématique d'une exposition doit prendre en compte le niveau scolaire) afin de rendre cohérent un accès à la culture qui peut paraître compliqué et parfois peut ouvert sur la société. [...]
[...] Il faut simplement adapter le contenu de la pièce en fonction du niveau des élèves. Par exemple, « L'opéra de quat'sous » de Bertolt Brecht serait approprié à une classe de première ou de terminale alors qu'une pièce de Molière pourrait convenir autant à un public plus jeune que pour des collégiens et lycéens. La fréquence des activités doit être constante dans un parcours scolaire, il faut juste adapter ces dernières comme nous venons de l'apprécier. La visite d'un artiste (que soit un auteur de bande-dessinée, ou d'un peintre) répond de la même logique. [...]
[...] C'est pour cela que la concertation entre équipe pédagogique et artistique est autant cruciale. Passons maintenant à la capacité d'engranger des connaissances particulières. En effet, il paraît logique, lorsqu'on traite des activités de ce type à l'école élémentaire, de maîtriser un vocabulaire de base et de débuter par des activités plus abordables. Prenons le cas de l'activité musicale. En effet, découvrir le monde de la musique n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Là encore, il s'agit d'un domaine où le déterminisme reste important quant à son accès. [...]
[...] Toutefois, il va de soi que les activités doivent naturellement s'adapter aux niveaux et aux enseignements suivant les classes d'âges. En effet, particulièrement au collège et au lycée, il peut être pertinent de développer des activités artistiques et culturelles en lien avec des éléments du programme d'histoire et de géographie par exemple. À titre d'exemple, il paraît plus indiquer de visiter le Mémorial de la Paix à Caen avec des élèves de Troisième et de Terminal qu'avec des élèves de CP ou CM1. [...]
[...] Tâche qui doit se poursuivre crescendo jusqu'au lycée en accentuant peu à peu sur des domaines complexes, comme l'architecture, la sculpture ou les arts visuels. Finalement, à travers ces exemples, nous nous rendons bien compte qu'il existe des passerelles entre les arts qui doivent permettre de cristalliser cette cohérence dans le parcours scolaire d'un élève. De fait, la mise en contexte de chaque œuvre artistique et culturelle reste la condition sine qua non pour que cette activité soit bénéfique pour l'élève, le medium importe finalement peu, le contenu par contre reste essentiel. [...]
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