Friedrich Wilhelm Auguste Fröbel est né le 21 avril 1782 à Oberweissbach dans la principauté de Schwarzburg-Rudolstadt en Thurine (Allemagne). Il est le sixième enfant d'un pasteur.
Sa mère décède quelques mois après sa naissance, des suites de son accouchement. Le petit Friedrich est laissé à lui même. Lorsque son père se remarie trois ans plus tard, la belle-mère de Fröbel ne s'occupe pas de lui, préférant se consacrer à ses propres enfants. Il est de nouveau privé de la figure maternelle.
Après sa confirmation en 1796, qui le marque profondément, Fröbel est envoyé par son père en apprentissage de géomètre chez un forestier. Cet apprentissage éveille chez Fröbel son intérêt pour les sciences naturelles et les mathématiques. Il l'interrompt en 1799 pour entreprendre des études de sciences naturelles à Iéna, qu'il doit cesser au bout de trois mois pour raisons financières. Fröbel revient aider son père, malade jusqu'à sa mort en 1802.
L'enfance et la prime jeunesse de Fröbel sont déterminées par l'absence de sa mère, l'amour de la nature et la religiosité chrétienne. Ces trois facteurs vont influencer la vie et l'œuvre pédagogique de Fröbel. Ainsi sa théorie de l'éducation repose sur un fondement chrétien aconfessionnel et non dogmatique; son utilisation des jeux met l'accent sur la relation privilégiée entre une mère et son enfant, sur l'amour maternel; enfin, Fröbel appuie ses découvertes sur les sciences naturelles et notamment la cristallographie.
Après avoir été employé comme géomètre en 0802, puis avoir échoué dans sa tentative de suivre une formation d'architecte en 1805 à Frankfurt A/Main, il trouve un emploi comme enseignant auprès de l'école pilote locale de Gruner qui applique les principes éducationnels de Johann Heinrich Pestalozzi. Il écrit à son frère Christophe « Dès la première leçon il me sembla que je n'avais jamais fait autre chose et que l'étais né pour cela ».
A la fin du semestre estival, il se rend à Yverdon où il passe quinze jours auprès de Pestalozzi. A la fin de l'année scolaire, félicité pour les résultats obtenus auprès de ses élèves, Fröbel sent le besoin de compléter son instruction. Devenu précepteur auprès de la famille von Holzhausen, famille influente à Frankfurt A/Main, il se rend avec ses trois élèves chez Pestalozzi, à Yverdon, de 1808 à 1810, afin d'y poursuivre sa formation de la méthode élémentaire de Pestalozzi, qui le fascine.
[...] Ces formes artistiques révèlent à l'enfant la beauté de l'unité et de l'harmonie, elles l'amusent et éveillent en lui le bon goût, le sentiment du beau. Fröbel dit qu'à chaque nouvelle série nous partons d'une figure simple, de l'unité, pour retourner vers le même point : c'est la loi générale de la vie dans la nature Les formes mathématiques Grâce à ses exercices, l'enfant va créer des formes qui ne seront ni des formes usuelles, ni des formes artistiques, mais des formes mathématiques. Les quatrième, cinquième et sixième dons Les trois premiers dons constituent un ensemble varié, homogène et original. [...]
[...] Socialiser et aider à l'individuation Le premier don peut donner lieu, lorsque l'enfant a grandi, à des jeux collectifs où l'enfant rencontre d'autres enfants pour jouer et bouger, à l'aide de la balle. La balle aide l'enfant à se différencier des autres, de son environnement, à devenir un individu. Le deuxième don, la boule, le cube et le cylindre Le deuxième don est introduit auprès de l'enfant vers l'âge de 9 à 11 mois, lorsque l'enfant s'est approprié un certain nombre de données simples grâce au premier don. Le deuxième don peut alors lui présenter un plus grand nombre de propriétés que la balle. [...]
[...] Or, le nom de Friedrich Fröbel n'y est pas associé. Pourtant, il nous semble qu'il existe une parenté indéniable : au niveau de la finalité de l'éducation, qui veut permettre le développement des forces immanentes à l'enfant; au niveau de la méthode, qui prône l'éducation du dedans vers le dehors mettant l'accent sur le côté subjectif de l'enfant; au niveau de la conception de l'enfant, l'enfance ayant une valeur en elle-même, l'enfant étant un être qui agit, qui a des intérêts, qui crée, au niveau du maître qui guide, conseille, éveille l'enfant au savoir, l'enfant étant au centre de l'action et s'exerçant à travers lui . [...]
[...] Elle peut être facilement enfermée dans la main. Fröbel démontre, à travers ces descriptions, sa volonté de mettre à la portée de l'enfant un matériel adapté. Enfin, la balle est mobile et donne ainsi plus de mouvement au jeu. Le mouvement de la balle peut être soit déterminé quand elle est suspendue à un fil, soit entièrement libre quand l'enfant la jette ou la laisse tomber. Le jeu de la balle suit l'enfant dans les différentes étapes de son développement. [...]
[...] L'enseignement repose sur la confiance que chaque enfant met dans ses capacités et dans celles des autres. Il est global et scientifique et relie entre elles les forces fondamentales de Pestalozzi (tête, main, cœur) à travers la promotion intellectuelle, l'apprentissage social, l'approfondissement religieux, le développement physique pendant les heures réservées au jeu, au sport, à la construction. La collaboration des enfants aux travaux de la ferme de Keilhau assure la satisfaction des besoins matériels immédiats de la grande famille de Keilhau. [...]
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