L'élève en difficulté est un terme utilisé fréquemment aujourd'hui, parfois abusivement car il a un sens très large et pas toujours précis de la difficulté en question. Il désigne en général un élève qui a de mauvais résultats scolaires. Mais nous verrons par la suite qu'un élève peut être en difficulté car il est confronté à des exercices trop faciles pour lui et il ne peut donc progresser.
Si nous voulons aider les élèves à surmonter leurs difficultés en EPS, il faut tout d'abord s'attacher à l'apprentissage en EPS en lui-même. D'après DORE et MERCIER (1992), « apprendre consiste à acquérir des connaissances sur le monde qui nous entoure, ou à les modifier ». On est donc en droit de se questionner : « Que faut-il faire pour apprendre en EPS ? » On sait que l'enfant peut apprendre de différentes manières : seul, en groupe, par expérimentation… Pour les élèves en difficulté, l'intérêt serait donc de savoir quel apprentissage privilégier pour favoriser l'envie d'apprendre de l'élève.
[...] Dans un second temps, nous nous pencherons sur le cas des élèves qui rencontrent des difficultés sur le plan social et sur les moyens pouvant être mis en œuvre par l'enseignant pour les aider à surmonter ces difficultés. Enfin, nous nous pencherons sur les élèves ayant une défaillance émotionnelle et motivationnelle. I / L'élève en difficulté sur le plan moteur L'élève en difficulté sur le plan moteur rencontre des difficultés au niveau physique : obésité, handicap etc. Selon Zimmerman des enfants (de 3 à 10 ans) sont en surpoids et 5 à sont atteints d'obésité. [...]
[...] En EPS, on distingue surtout 3 comportements liés à ce trouble de l'attention. Il y a l'enfant qui a des difficultés à se mettre en activité. Pour les enseignants, ces enfants sont souvent qualifiés de lents, rêveurs ou encore lunatiques. En EPS, il faudrait les regrouper et leur donner un temps de travail limité donc chronométré. Cette méthode de travail l'incite à se mettre plus rapidement en route. Puis il y a l'enfant qui a des difficultés à maintenir un éveil actif et à fournir un effort cognitif. [...]
[...] On distingue 4 grands profils d'élèves en difficulté émotionnelle. Tout d'abord l'enfant angoissé et tourmenté, qui a une attitude renfermée et manifeste peu d'expression, et qui est en retenue permanente. Puis il y a l'enfant inquiet et craintif à chaque nouvelle situation, qui expriment son affectivité selon un modèle de reproduction (si les autres sont contents, alors je suis content), et qui est très timide et réservé (cas de l'élève qui s'isole dans le grand II). On distingue également l'élève insouciant, qui exhibe une affection à fleur de peau, qui est très agité et qui perd vite pied devant l'obstacle. [...]
[...] "Pédagogies en développement" - Série 1 "Problématiques et recherches" - Expertise collective. Obésité : dépistage et prévention chez l'enfant. [...]
[...] En ce qui concerne les élèves présentant un handicap moteur, on peut dire qu'ils sont maintenant pour la plupart inscrits dans leur établissement de secteur. En effet l'école primaire scolarise environ 112000 enfants en situation de handicap. L'EPS constitue un vivier inépuisable de situations pédagogiques que l'on peut adapter en fonction du handicap de l'élève pour qu'il puisse y accéder. Il y a différents types d'organisation possibles au sein d'une classe qui accueille quelques élèves handicapés afin de leur permettre de s'insérer et de progresser comme les autres élèves en EPS. [...]
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