Donner une définition du handicap sur laquelle tout le monde s'accorde est bien un pari difficile. Il n'en existe pas deux identiques d'autant plus que ce terme « général » englobe bien des diversités en terme de degré de handicap.
Dans les années 1950-60, il y a une prise de conscience par les pédiatres des hôpitaux du nombre d'enfants dits « encéphalopathes » n'ayant aucun soin particulier ni structure d'accueil. Ils sont aussi désignés sous le terme « d'arriérés profonds ». La notion de « polyhandicap grave congénital » est proposée en 1972 par le Professeur Fontan et en 1984 le Centre Technique National d'Études et de Recherche sur les Handicaps et les Inadaptations (CTNERHI) réunit un groupe d'études qui fait le point sur trois grands groupes de handicaps associés dont le polyhandicap, qui se définit comme « handicap grave à expressions multiples avec restriction extrême de l'autonomie et déficience mentale profonde ». Une définition plus complète est proposée en 1989 : « Handicap grave à expressions multiples avec déficience motrice et déficience mentale sévère ou profonde, entraînant une restriction extrême de l'autonomie et des possibilités de perception, d'expression et de relation ».
Nous étudions le cas de Maëlys, enfant polyhandicapée, inscrite dans une école maternelle publique. Notre focale principale repose sur les termes d'adaptation, d'intégration et de scolarisation.
[...] Les notions d'adaptation, d'intégration et de scolarisation naviguent le long de notre analyse. Nous avons perçu très nettement l'évolution de la législation en faveur de ces notions. Actuellement, la scolarisation d'une enfant handicapée comme Maëlys est devenue un devoir. La famille, l'équipe pluridisciplinaire et tous les autres intervenants devraient collaborer activement dans le but que Maëlys connaisse une réalité scolaire semblable à ses pairs. Quelques bémols surviennent dans notre analyse. En effet, la collaboration active, prescrite par les textes, est peu perceptible. [...]
[...] La reconnaissance des besoins et des droits des personnes handicapées est le fruit d'une prise de conscience du droit à la vie et à la dignité pour chacun. De ce fait, dans le domaine de l'éducation, l'orientation générale de la politique va dans le sens d'une large démocratisation du système scolaire, visant l'intégration du plus grand nombre aux différents processus de formation. Cette intégration est le résultat d'une évolution historique, marquée par trois grandes étapes, que nous allons définir à travers les termes d'adaptation, d'intégration et de scolarisation : 1. [...]
[...] Seuls les parents pourraient en transmettre les avancées, mais nous constatons que ce n'est pas le cas. D'un point de vue institutionnel, l'équipe pluridisciplinaire du projet personnalisé de scolarisation suffit d'un point de vue médical, et la recommandation d'une auxiliaire de vie scolaire est à leur initiative. Aucune transmission d'informations n'est faite entre l'équipe médico-sociale et cette dernière La professionnalité de l'auxiliaire de vie scolaire Un auxiliaire de vie scolaire (AVS) aide à l'intégration scolaire de jeunes handicapés. On en distingue deux types : les AVS-CO qui sont orientés vers l'aide à une équipe d'école ou d'établissement (CLIS ; classes d'Intégration Scolaire ou UPI ; unités Pédagogiques d'Intégration), et les AVS-I (dont il est question dans notre cas), amenés à aider de façon individuelle un jeune élève handicapé pour favoriser son accueil et son intégration, en établissement public ou privé. [...]
[...] La loi a apporté des changements considérables, quant à la scolarisation des enfants handicapés. La modification de l'architecture institutionnelle, une relation plus étroite entre les différents acteurs intervenants auprès de l'enfant handicapé, ont entraîné une augmentation du nombre d'élèves handicapés scolarisés : Au cours de l'année scolaire 2005- élèves handicapés étaient scolarisés ; leur nombre est passé à en 2006-2007. Depuis, environ élèves de plus sont scolarisés chaque année Adaptation, Intégration, Scolarisation du point de vue des interactions acteurs/environnement Dans cette seconde partie, nous allons aborder les différentes interactions entre acteurs et environnement, perceptibles dans le cas de Maëlys. [...]
[...] La cour de récréation, comme l'étudie l'auteur DELALANDE J., est socialisante. Maëlys est intégrée, à l'aide de son auxiliaire de vie scolaire, aux jeux de la récréation, par exemple, ils font le petit train derrière Maëlys qui est en poussette. Ce jeu paraît anodin mais primordial pour l'acceptation de l'enfant au groupe d'enfant et justement montrer qu'une socialisation est possible. Une approche théorique du concept de socialisation est nécessaire afin de mieux cerner notre situation. Durkheim assimile la notion de socialisation à celle d'éducation, il met en avant le rôle essentiel de l'école qui doit inculquer les règles de la société à l'enfant, à la jeune génération, selon ses termes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture