En étant violent, l'individu exprime de façon maladroite, pathétique ou pathologique, ce qu'il n'a pas pu exprimer autrement. Pour certains, la violence est même considérée comme l'expression d'un instinct primitif indispensable à la survie de l'individu. Pour d'autres, c'est une conduite à la mort. Ainsi, l'énergie employée pour les actes violents doit être réorientée pour être utilisée différemment.
Le terme violence est apparu au XIII siècle et il est emprunté du latin violentia qui désigne le caractère violent ou emporté en parlant des personnes, ou impétueux en parlant des éléments. Violentia vient lui-même de vis, la force ou la vigueur, d'abord utilisée pour désigner qui agit ou s'exprime sans retenu, puis ce qui a un intense pouvoir d'action.
Elias souligne qu'il est difficile de proposer une définition objective à une notion aussi floue dont les contours sont variables en fonction des points de vue et des critères normatifs qui caractérisent un groupe social.
[...] Quels genres de violences exercent-ils et à l'encontre de qui ? Les différentes institutions, au sens large du terme, influencent-elles réellement les comportements violents des différents acteurs en milieu scolaire ? Les diverses APS utilisées en milieu scolaire sont-elles sources ou freins à la violence ? Nous démontrerons que l'aggravation des actes violents en milieu scolaire est exercée par les acteurs du système éducatif et subie par des victimes socialement différentes. Cependant, on trouve au sein même de notre société une double contradiction. [...]
[...] En effet, chaque enfant passe en moyenne 2h15 par jour devant la TV. Il est donc fortement exposé aux différents messages télévisuels. Même si ce chiffre est en baisse, il ne faut pas se réjouir trop vite car cela est du à l'augmentation du temps passé devant les jeux vidéos. Il faut souligner que cette durée est supérieure à celle de n'importe quelle autre activité, telle que le sport. Ainsi, les chercheurs ont mis en évidence l'abondance d'images violentes à la télévision. [...]
[...] Defrance, La violence à l'école, Paris, Syros alternative 14) : ensemble des actes commis par une ou des personnes qui en font souffrir physiquement, affectivement et moralement une ou plusieurs autres. Yves CLOT in Annick Davisse, EPS et la violence en milieu scolaire, Dossier EPS : Est violent l'acte d'un ou deux sujets qui diminue, rétréci ou ampute les possibilités de l'autre ou les siennes propres . Le contraire de la violence est ce qui grandi le sujet en élargissant son champ des possibles. [...]
[...] Mais elle exclut désormais de manière continue, à tous les niveaux du cursus. Entre les classes de transition et les lycées d'enseignement technique, il n'y a peut être qu'une différence de degrés et elles gardent en leurs seins ceux qu'elles excluent, se contentant de les reléguer dans les filières plus ou moins dévalorisées ( Obligés par les sanctions négatives de l'école de renoncer aux aspirations scolaires et sociales que l'école même leur avait inspirées et contraint en un mot d'en rabattre, ces élèves traînent sans conviction une scolarité qu'ils savent sans avenir. [...]
[...] L'EPS est associée à des déterminants comme le plaisir, la convivialité, la recherche de bien être physique, mental et social, ainsi elle devient génératrice de motivations, ce qui va permettre à l'élève de détourner ou de canaliser une partie des violences. ELIAS parle de moyens d'apprentissages d'autocontrôle des pulsions autant qu'un lieu de débridement des émotions L'EPS est sollicitée par l'éducation nationale pour participer à la prévention de la violence dans les collèges et les lycées. En effet les violences sont prises en considération dans les textes officiels et programmes nationaux. Le rôle socialisant et préventif des APS (activités physiques et sportives) et du sport devient une des priorités que les enseignants d'EPS doivent prendre en comptent. [...]
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