2cole, France, système, réussite
D'après le préambule de la Constitution de 1946; « La Nation garantit l'égal accès de l'enfant
et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de
l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat ».
En France, l'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes entre 6 et 16 ans.
L'accès égal à l'école passe par sa gratuité, principe évoqué dès 1791. Aujourd'hui, l'attachement du
peuple français à l'école, à sa gratuité, est indéniable. Cependant, elle est de plus en plus critiquée.
Inégalitaire, injuste, sexiste... l'école française semble être dans une impasse. D'aucuns vont même
jusqu'à parler de crise de l'école. Au regard des évaluations menées par l'OCDE, l'école française
apparaît effectivement comme moins performante.
[...] Performances et taux de réussite La France est très mal classée dans PISA: 22ème en mathématiques et lecture, 27ème en sciences sur 65 pays. Le taux de réussite au baccalauréat est bon: 77% pour le bac général en 2011. Aujourd'hui, seulement 65% d'une classe d'âge obtient le bac; loin des 80% fixés par JeanPierre Chevènement quand il était ministre de l'éducation. L'école primaire et secondaire, critiquée pour l'échec relatif de sa pédagogie et son inégalité; pousse à envisager une refonte du système éducatif français; laquelle doit se pour suivre dans l'enseignement supérieur. [...]
[...] Que vaut l'école en France ? D'après le préambule de la Constitution de 1946; La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat En France, l'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes entre 6 et 16 ans. L'accès égal à l'école passe par sa gratuité, principe évoqué dès 1791. Aujourd'hui, l'attachement du peuple français à l'école, à sa gratuité, est indéniable. [...]
[...] Le diplôme ne garantit plus au fils d'obtenir une position plus élevée ou égale à celle du père: c'est l'inflation des diplômes (paradoxe d'Anderson). La France est particulièrement touchée Un constat nuancé Cependant, les diplômés des grandes écoles françaises (HEC, Polytechnique, IEP . ) restent très prisés par les grandes entreprises françaises mais aussi étrangères. De plus, ils ont la réputation d'être polyvalents et très cultivés. Enfin, la gratuité de l'enseignement supérieur et son accession par le seul baccalauréat posent des problèmes de coût, de qualité de l'enseignement . entrainant l'inflation des diplômes. La démocratisation de l'école serait donc quantitative et non qualitative. [...]
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