Depuis les années 1960, le terme d'égalité prend de plus en plus d'importance dans la société. En effet, depuis les années 1980 et les lois Jules Ferry et 1975, avec la mise en place du collège unique, l'enseignement scolaire est devenu plus égalitaire et plus accessible pour tous. Cependant, cette massification a été plus longue dans l'enseignement supérieur car celui-ci était réservé aux élites, qui se destinaient, comme leurs parents, à occuper des métiers de haute fonction. Il y avait donc à l'entrée de l'université une certaine sélection.
Or, avec la multiplication des filières, la mise en place de filières non sélectives et de bourses d'étude, l'université s'est ouverte au peuple. Il semblerait donc que la massification de l'université soit à l'origine d'une plus grande égalité d'accès à l'enseignement supérieur. Cependant, l'université de masse constitue-t-elle pour autant un progrès
[...] En conclusion, la massification de l'enseignement supérieur constitue un certain progrès des points de vue économique et social. Celle-ci présente un intérêt pour la société car les individus vont pouvoir atteindre un niveau de vie supérieur. Du point de vue social, elle représente une réelle avancée en augmentant l'égalité des chances. Cependant, les progrès sont limités car la massification a tendance à dévaloriser les diplômes et certaines inégalités ont tout de même tendance à persister. Bibliographie indicative L'échec dans l'université de masse de Marie Romainville (Broché - 1 novembre 2003) au bac . et après ? [...]
[...] Celle-ci a également contribué à une plus grande mobilité sociale ; c'est-à-dire que les individus peuvent davantage accéder à une catégorie sociale autre que celle d'origine. Les étudiants dont les parents appartiennent aux catégories sociales les plus basses peuvent ainsi évoluer grâce à leurs études et diplômes. Par ailleurs, la massification a considérablement accru le nombre d'étudiants. Cela a donc amené à avoir des travailleurs plus qualifiés dans la société et a donc augmenté le niveau de vie de la population en général. En effet, avec une qualification supérieure, un individu perçoit un salaire supérieur et vit mieux. [...]
[...] L'université de masse constitue-t-elle un progrès ? Depuis les années 1960, le terme d'égalité prend de plus en plus d'importance dans la société. En effet, depuis les années 1980 et les lois Jules Ferry et 1975, avec la mise en place du collège unique ; l'enseignement scolaire est devenu plus égalitaire et plus accessible pour tous. Cependant, cette massification a été plus longue dans l'enseignement supérieur car celui-ci était réservé aux élites, qui se destinaient, comme leurs parents, à occuper des métiers de haute fonction. [...]
[...] Bourdieu et Passeron, en 1964, l'enseignement scolaire à tendance à valoriser la culture de la classe dominante. Cela montre la persistance d'une certaine reproduction sociale ; c'est-à-dire que les étudiants resteraient dans la même catégorie sociale que leurs parents. Par ailleurs, G. Moreau a démontré que les jeunes étaient présocialisés ou non à l'apprentissage ; ils vont accorder plus ou moins d'importance à leur étude selon leur famille, les réseaux auxquels ils appartiennent. Et cette inégalité reste importante va dans le sens contraire d'une démocratisation de l'enseignement. [...]
[...] Cependant, celle-ci n'est pas totale. En effet, selon le paradoxe d'Anderson, un diplôme supérieur ne signifie pas un niveau social plus élevé. Sur le marché du travail, suite à la massification, l'offre de travailleurs diplômés est supérieure à la demande des entreprises. En effet, dans les années 1980, on pense que le chômage est dû à l'insuffisance de formation des jeunes. On va donc chercher à développer une politique de l'emploi en faveur des jeunes afin d'enrayer ce taux de chômage. [...]
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