La théorie des apprentissages : le modèle transmissif et comportementaliste

Thèmes abordés

Théorie des apprentissages, modèle transmissif, modèle comportementaliste, éducation, enseignement, approche du savoir, pédagogie, transmission oratoire du savoir, enseignant, type d'enseignement, savoir

Résumé du document

Dès l'Antiquité, la question qui repose sur la manière d'enseigner aux plus jeunes se pose avec la rencontre des raisonnements divergents des philosophes et des sophistes à l'époque d'Aristote. La philosophie des Lumières renforce cette approche du savoir et naissent les théories des apprentissages. Ces théories suivent une logique particulière ainsi qu'une pédagogie différente en fonction de chacune. John Locke, par la création de ses travaux, introduit une première théorie dite transmissive.

Il est important de connaître la manière la plus efficace possible pour aborder un élève afin qu'il puisse parvenir aux savoirs que l'enseignant lui partage. Mais d'autres pratiques voient le jour et se montrent plus performantes d'un point de vue pédagogique. Dans un premier temps, nous allons présenter le modèle transmissif pour ensuite aborder une autre pratique dite comportementaliste.

Extraits

[...] Comme l'enseignement transmissif il possède des avantages et des inconvénients lui aussi. D'abord, le modèle comportementaliste ou behaviouriste repose sur des principes plus cohérents pour l'apprentissage de l'enfant. En effet pour acquérir un savoir il y a des étapes intermédiaires qui peuvent être nécessaires de comprendre pour que l'élève parvienne à saisir une notion particulière. Cette décomposition du savoir repose sur une mise en place linéaire des connaissances en ayant déjà pour base des anciennes connaissances qu'il suffit d'approfondir pour voir apparaître ces étapes. [...]

[...] Parole qui est le centre même de l'enseignement transmissif. L'élève doit donc être en écoute optimale si celui-ci souhaite retenir le plus d'informations possibles sans avoir besoin de porter un raisonnement sur le sujet ce qui fait la rapidité de ce type d'enseignement puisque le professeur explique déjà la plupart du cours. Cependant, le modèle transmissif comporte quand même des limites. En effet, il part du principe que l'élève n'a aucune connaissance préalable ce qui signifie qu'il ne sait donc rien. [...]

[...] Il est important de connaître la manière la plus efficace possible pour aborder un élève afin qu'il puisse parvenir aux savoirs que l'enseignant lui partage. Mais d'autres pratiques voient le jour et se montrent plus performantes d'un point de vue pédagogique. Dans un premier temps, nous allons présenter le modèle transmissif pour ensuite aborder une autre pratique dite comportementaliste. Le modèle transmissif est considéré comme un instrument mystérieux de la civilisation qui prend forme sur la transmission oratoire du savoir afin de former l'élève pour qu'il devienne un bon citoyen. [...]

[...] Parmi eux, il y a le principe de remplissage qui vise à emmagasiner un nombre considérable de connaissances sans trêve. A cela vient s'ajouter le bachotage qui repose sur la répétition d'informations et le principes d'empreintes ou typos afin que l'élève s'approprie des modèles ou des schémas dans le but de les reproduire. Le modèle transmissif comporte également une faille dans la représentation de l'erreur qui mène obligatoirement à un mauvais feed-back semblable à une punition pour ne pas être capable de restituer correctement une notion abordée. [...]

[...] Aux termes de ces analyses, la perception de l'élève induite par le modèle transmissif s'avère être vrai étant donné que l'élève reste un acteur passif et se contente d'écouter le professeur qui détient le savoir dont les élèves sont considérés à ne pas disposer au préalable. Mais d'autres modèles s'avèrent être plus efficaces en pédagogie car elle donne de plus en plus d'importance à l'activité de l'élève dans la compréhension du cours avec un modèle plus organisé dans la disposition du partage des connaissances avec le modèle comportementaliste. Nous pourrions donc nous demander si l'existence d'un modèle qui favoriserait la pratique au postulat abstrait des savoirs serait d'actualité. [...]