Pourquoi ai-je voulu devenir professeure des écoles ? C'est la question que je me pose souvent. Il est vrai que j'ai toujours eu cette sensation d'être faite pour ce métier, mais l'hésitation persiste encore. Même aujourd'hui j'envisage une porte de sortie au cas où je voudrais m'arrêter et changer d'avis.
Depuis que le lycée nous a posé ce si difficile problème du « que veux-tu faire de ton avenir ? », le temps est passé si vite, que j'ai l'impression d'avoir suivi ce chemin toute ma vie. Au moment du choix de l'après-baccalauréat, c'est cette profession qui m'intéressait. Pourquoi ? Car le monde de l'enfance m'avait toujours attirée et intriguée. Le fait de savoir que j'aurais dans quelques années, la possibilité d'apporter à de jeunes élèves des connaissances, était pour moi captivant. Mais je n'étais pas sûre de vouloir passer les quarante années à venir dans une salle de classe, entourée d'enfants que je ne pourrais peut-être plus supporter à la fin de ma carrière ! Cependant, l'envie de découvrir ce monde restait plus forte que tout. Après tout, quand il s'agit de sa vie, n'importe qui se pose les mêmes questions. Enfin je l'espère !
[...] De mon point de vue, il était donc question ici de ne pas avoir une simple relation de professeur à élève. Peu après, je me suis engagée chez Acadomia, le soutien scolaire à domicile. Ce travail me permet à la fois de m'entrainer à enseigner, mais aussi de gagner en expérience. J'ai récemment effectué mon stage d'observation dans une école élémentaire d'Eragny, en CM2. C'est la première fois pour moi que je participe à une classe avec des enfants de cet âge, et j'ai vraiment apprécié. [...]
[...] Alors même s'ils sont mignons à croquer, je reste sur le côté plus scolaire des grands. Cependant, je ne pourrais certainement pas choisir au commencement de ma carrière, ce qui m'effraie un peu. Après ma licence de physique chimie, obtenue en trois ans, je me suis donc lancé dans le grand bain de l'institut universitaire de formation des maîtres de Cergy. Ça y est, j'y suis ! Le stress monte quand j'imagine que je vais avoir ma propre classe à gérer dans à peine deux ans. Il y a aussi l'excitation, et l'empressement de commencer. [...]
[...] Pourquoi ai-je voulu devenir professeure des écoles ? C'est la question que je me pose souvent. Il est vrai que j'ai toujours eu cette sensation d'être faite pour ce métier, mais l'hésitation persiste encore. Même aujourd'hui j'envisage une porte de sortie au cas où je voudrais m'arrêter et changer d'avis. Depuis que le lycée nous a posé ce si difficile problème du que veux-tu faire de ton avenir ? le temps est passé si vite, que j'ai l'impression d'avoir suivi ce chemin toute ma vie. [...]
[...] Tout le monde ne souhaite pas faire confiance à une jeune étudiante de 18 ou 20 ans pour enseigner à ses enfants. Cependant, après quelques semaines de recherche, j'avais enfin trouvé une jeune élève. C'était une collégienne de 4e qui possédait beaucoup de lacunes en mathématiques, et en physique. J'ai donc commencé à lui donner deux heures de cours par semaine. Les premières minutes furent assez difficiles de par mon inexpérience dans le domaine de l'enseignement, mais peu à peu la confiance s'est installée. [...]
[...] Cependant, l'envie de découvrir ce monde restait plus forte que tout. Après tout, quand il s'agit de sa vie, n'importe qui se pose les mêmes questions. Enfin, je l'espère ! J'ai donc choisi de suivre le chemin de l'université, en restant bien sûr dans les domaines qui se situaient en première position dans mon esprit. Après un baccalauréat scientifique, je souhaitais alors continuer sur la physique et la chimie. Une voie qui me correspondrait aussi, au cas où je changerais encore d'avis. [...]
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