RAEP, histoire géographie, concours interne, licence d’histoire, professeur principal
Après avoir obtenu un baccalauréat Littéraire en 2004, je me suis orientée vers une licence d'histoire. Mon souhait a toujours été de devenir professeur d'histoire - géographie. Après la validation de ce diplôme en juin 2007 à (lieu) j'ai poursuivi ma formation à l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) de (lieu) où j'ai réalisé des stages d'observation et de pratique accompagnée. Déterminée à entrer dans le métier, je me suis proposée au mois de mai 2009 pour être contractuelle et j'ai envoyé des candidatures dans de nombreux établissements proches de mon domicile. Très rapidement, mes demandes se sont révélées fructueuses.
Dans le cadre de la masterisation des concours je suis inscrite depuis septembre 2012 en master MEEF (Métiers de l'Enseignement, de l'Education et de la Formation) proposé par (lieu). Ce diplôme est destiné aux enseignants non titulaires dans la mesure où il propose des aménagements. J'ai pu ainsi valider un master 1 et actuellement, je prépare le master 2.
Mon sujet de mémoire didactique évoque une thématique pour laquelle je me sens concernée et pour laquelle j'essaie d'innover : (sujet)
Les unités d'enseignement proposées pendant ma formation me permettent d'approfondir mes connaissances en didactique, ma culture historique et géographique. Mes dernières années d'études m'ont fait réfléchir autrement sur des questions déjà étudiées en renouvelant les savoirs et d'investir de nouveaux champs de connaissances. Ce diplôme présente un tout grâce aux apports pédagogiques diversifiés dans les domaines suivants : la didactique, la psychologie de l'enfant, la philosophie ou l'histoire de l'éducation.
[...] Sa maîtrise, est un apprentissage majeur en géographie mais tout à fait transposable en histoire. Cet exercice motive les élèves à explorer d'autres situations d'apprentissage propices à la mobilisation de capacités et compétences. Avant tout, j'explique l'intérêt de la carte qui ne doit pas être un simple exercice de coloriage ou de reproduction. Elle doit être impérativement soignée et doit être la traduction spatiale du phénomène historique observé par les élèves. Leur participation est donc essentielle. J'en profite également pour faire un point méthodologique où je rappelle aux élèves les fondamentaux du langage cartographique afin que cela soit acquis pour le brevet l'année suivante. [...]
[...] Enseigner est un travail, une passion, une fierté. J'essaie au mieux de transmettre mes connaissances, m'adapter à un public attentif comme en grandes difficultés. Je n'hésite pas à innover dans ma pratique pédagogique et proposer aux élèves des façons plus ludiques d'apprendre. L'obtention du concours sera la concrétisation et la confirmation de mon projet professionnel. [...]
[...] De 2010 à 2013, j'ai co-animé la Section Européenne-Discipline Non Linguistique histoire-géographie en espagnol sur les niveaux 4èmes et 3èmes avec une collègue. La section européenne a été une expérience forte où j'ai mis en pratique une pédagogie plus ludique, pour que cette section ne soit pas une surcharge pour des élèves découvrant une nouvelle langue vivante. Par exemple, ils ont présenté et fait déguster des recettes de cuisine hispaniques, élaboré des mots croisés en espagnol autour d'un personnage ou d'un pays. [...]
[...] Pour cet exercice, une minorité a éprouvé des difficultés à suivre la progression car ils n'ont pas commencé par la légende mais ont colorié directement sur le fond de carte. Enfin, un petit nombre n'a pas respecté le code cartographique en raison d'un manque de matériel et d'écoute. Cela a engendré quelques retards et oublis. Pour ces élèves-là, j'ai donné en fin de séance une nouvelle carte à refaire à la maison et à me présenter pour la fois suivante. Évaluation sommative (40 minutes) C'est l'exemple d'évaluation que j'utilise le plus fréquemment et que je positionne en fin de séquence ou en fin de thème lorsque cela est possible. [...]
[...] Pourtant, l'historien s'inspire des méthodes de travail initiées par l'UNESCO au sein du Comité scientifique international. Lequel, depuis 1994 a décidé de piloter un projet nommé La Route de l'esclave Ce dernier vise la rédaction d'une grande histoire de l'esclavage en croisant deux types de sources : écrites (documents privés, lois, navires échoués etc ) et relevant de la transmission orale (chants, récits, proverbes). En une dizaine d'années, le thème abordé ici a connu une évolution croissante dans les programmes du collège et du lycée ce qui confirme les préoccupations de l'Education Nationale. [...]
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