La massification et la démocratisation de l'échec scolaire: une réalité actuelle. J'ai donc décidé de traiter ce sujet en comparant notre système de prise en charge au système de prise en charge finlandais.
Tout d'abord, on peut s'interroger sur la notion d'enfant en difficultés et d'enfant en échec. Sur ce sujet, deux modèles de pensée se posent à nous :
- adopter un point de vue restrictif en séparant les élèves en difficultés, les élèves en échec scolaire et les handicapés. Cependant nous risquons, à force de vouloir construire des boites bien définies, d'enfermer les enfants dans un certain fatalisme immuable.
- adopter un point de vue extensif qui crée un grand groupe incluant les élèves en difficultés, en échec et en situation de handicap. Cependant nous risquons de revenir à l'éducation spécialisée de masse inadaptée au besoin spécifique des enfants.
[...] Le but est bien sûr de favoriser au maximum l'intégration dans les structures scolaires ordinaires. Ségrégation Écoles spécialisées La détection très précoce des troubles de l'apprentissage et donc la rapidité de la mise en place des aides pédagogiques permet de remettre rapidement une grande partie des élèves dans le système scolaire ordinaire. En effet le nombre d'élèves recevant des aides particulières est deux fois plus élevé dans les trois premières années de scolarité obligatoire ans) que par la suite. C'est donc la moitié des élèves en difficulté qui réintègre un cursus normal à partir de la classe 4 (10 ans). [...]
[...] Ils travaillent à la demande de l'enseignant, soit dans la classe, soit en dehors de la classe. Ils ont pour mission de fournir des aides spécialisées lorsque l'enseignant n'arrive pas à résoudre les difficultés de son élève Loi du 23 avril 2005 article Ces réseaux sont constitués d'enseignants spécialisés dans les difficultés d'apprentissage (dominante pédagogique), ce sont les maîtres E ; d'enseignants spécialisés dans les difficultés d'adaptation à l'école (dominante rééducative), ce sont les maîtres G ; et de psychologues scolaires. [...]
[...] Les réponses sont mises en place par le maître ou l'équipe du cycle dans le cadre du soutien ordinaire et de rattrapage de cours. On ne peut pas parler ici d'échec scolaire donc nous n'aborderons pas le soutien ordinaire dans cette analyse. Les difficultés importantes à risque de pérennisation L'enfant appartient à un milieu très défavorisé, ou bien il présente des difficultés d'adaptation à l'école à cause de perturbations psychoaffectives ou de difficultés de développement intellectuel. Les réponses sont apportées par l'enseignant, le réseau ou à l'extérieur de l'école. [...]
[...] Pour cette éducation spéciale, ils sont pris en charge par des enseignants spécialisés an de spécialisation universitaire) présents dans les écoles à raison d'un pour cent élèves. La prise en charge se fait, sauf en cas d'urgence, par trimestre et peut se faire dans la 7 classe avec le professeur habituel ou prendre un groupe de 5 au maximum pendant une partie de leur emploi du temps. Le plan individuel d'éducation précise la nature des difficultés de l'enfant et les objectifs lorsqu'ils sont différents de ceux de l'enseignement général (Ce sont autant que faire se peut ceux de l'enseignement général.). [...]
[...] Il est temporaire : sa durée varie en fonction des difficultés scolaires rencontrées par l'élève et de ses progrès. Réseau d'Aide Spécialisé aux Enfants en Difficultés l'historique des RASED Les RASED sont apparus en 1990, en remplaçant les Groupes d'Aide PsychoPédagogique (GAPP) qui étaient en place depuis 1970. La circulaire initiale a été abrogée et remplacée en 2002 puis en 2009. C'est cette dernière, la circulaire 2009-088 du 17 juillet 2009 qui constitue le seul texte réglementaire actuellement en vigueur. [...]
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