Les principales mesures de la législation actuelle de l'enseignement du premier degré tirent leurs origines dans les lois votées sous la IIIème République. De 1880 à 1890 ont paru la majorité des textes régissant la structure et le fonctionnement du premier degré. Ainsi les lois Ferry du 16 juin 1881 et du 28 mars 1882 imposent-elles la gratuité, l'obligation pour les enfants des deux sexes de 6 à 13 ans d'aller à l'école et la laïcisation des programmes du premier degré. Puis la loi Goblet du 30 octobre 1886 organisa le degré.
L'éducation maternelle n'est pas oubliée, elle est organisée par la loi du 16 mars 1908.
Le 20 juin 1923 est voté un plan qui concrétise les instructions de 1887 au niveau de l'emploi du temps et des programmes. Le 20 septembre 1938 un arrêt est voté, il est complété par ceux du 23 mars 1938 et du 11 juillet 1938, pour réorganiser la scolarité, suite à la loi du 9 août 1936 qui avait rendu l'école obligatoire jusqu'à 14 ans. L'année 1945 marque l'aménagement des programmes d'histoire, de géographie et de calcul, et l'année 1947 réorganise le programme de la classe de fin d'études, qui se concluait par le certificat d'étude. En 1953 sont mis au point les programmes de sciences.
La Constitution de la République française, datant du 29 octobre 1946, déclare dans son préambule que « la Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat. » Cette même idée est reprise dans la Constitution du 4 octobre 1958.
L'organisation des écoles maternelles et primaires a été fixée par la loi Jospin (ou d'orientation) de 1989. Mais l'année suivante, le 6 septembre 1990, un décret organise la scolarité dans le premier degré en trois cycles pédagogiques.
Le Cycle 1 permet à l'enfant de « découvrir que l'apprentissage est désormais un horizon naturel de la vie » .
[...] Le premier degré dans l'enseignement français Sommaire I. Aperçu historique des lois II. L'organisation de la scolarité Les cycles Les rythmes scolaires vus dans les décrets Les apprentissages Les programmes et tranches horaires III. L'organisation administrative Les directeurs Les enseignants Les cantines scolaires Les divers conseils CONCLUSION 9 Bibliographie 9 I. Aperçu historique des lois Les principales mesures de la législation actuelle de l'enseignement du premier degré tirent leurs origines dans les lois votées sous la IIIème République. De 1880 à 1890 ont paru la majorité des textes régissant la structure et le fonctionnement du premier degré. [...]
[...] Ils sont plus développés, car concernent plus de matières et normalement la totalité des enfants. Je dis normalement car encore aujourd'hui des enfants ne sont pas scolarisés (je pense en premier lieu aux enfants handicapés). Il existe toute une structure administrative avec des directeurs, des enseignants mais également des personnels administratifs, d'inspections et de santé. Cette structure encadre aussi bien les élèves que les adultes. Bibliographie AUDUC, Jean-Louis, Le système éducatif. Ecole, collège, lycée. Hachette Education, Guide pratique p. , L'école en France. [...]
[...] Il peut être appelé école maternelle (anciennement classe enfantines ou d'asiles) ou enseignement préscolaire (ou préélémentaire). Le Cycle 2 a pour objectif essentiel de construire un apprentissage rigoureux et progressif de la culture écrite. Et le Cycle 3 doit permettre aux enfants de continuer à acquérir les bases de leur éducation et de s'ouvrir vers de nouveaux enseignements. Les programmes et méthodes de l'enseignement du premier degré sont fixés uniformément pour toute la France par des règlements ministériels, délibérés en Conseil Supérieur de l'Education Nationale. [...]
[...] Nathan, Repères pratiques [1997, 1999] p. , Les Institutions scolaires et Universitaires. Nathan Université, Education p. DEUBEL, P., HUART, J.-M., MONTOUSSE, M., VIN-DATICHE, D fiches pour comprendre le système éducatif. Bréal p. LELIEVRE, Claude, Histoire des Institutions scolaires, depuis 1789. Nathan Pédagogie, Série Histoire [1990] p. BO Hors Série du 14 février 2002. B.O. [...]
[...] Le professeur qui se présente aura un entretien avec une commission départementale ainsi qu'une formation de trois semaines de stages avant la nomination et deux au cours de la première année d'exercice. Attention, le directeur des écoles n'est pas le supérieur hiérarchique des enseignants. Ces derniers sont sous la responsabilité des inspecteurs de l'Education Nationale qui les contrôlent, notent et organisent les mutations. Le directeur exerce donc des responsabilités administratives, pédagogiques, mais il représente également l'institution auprès de la commune et des parents d'élèves, et peut continuer à enseigner Les enseignants Les enseignants des écoles maternelles et primaires font partis du corps des instituteurs ou professeurs des écoles (depuis 1990). [...]
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