L'enseignement des langues étrangères à l'école primaire ne s'est réellement développé qu'à partir de 1989 avec une sensibilisation à la langue. L'éducation nationale décide alors d'expérimenter un enseignement précoce des langues (EPLV). Il ne s'agit pas d'un apprentissage très détaillé et profond. Selon la circulaire du 6 mars 1989, cet enseignement est défini comme « une initiation au service d'un apprentissage ultérieur » c'est-à-dire le collège, visant à préparer les élèves « sur les plans linguistique, psychologies et culturel ». Ce dispositif concerne les élèves du cours moyen (cm1/cm2), à raison de 1 à 3 heures hebdomadaires.
L'accent est mis sur la communication orale. L'importance des situations ludiques et de communication est soulignée, afin de stimuler les élèves et susciter leur motivation.
[...] Son rôle est important et il tient une place capitale dans l'apprentissage d'une langue. La question est de savoir à quel moment introduire un jeu, et pour quel objectif ? A quel moment de l'apprentissage le jeu intervient-il ? On ne joue pas pour jouer ou parce que les programmes supposent cet apprentissage de façon ludique, mais parce que le jeu est utile à l'acquisition d'une notion précise. Le jeu doit être inclus à un moment donné de la séance pour un temps donné. [...]
[...] Cette circulaire souligne à nouveau l'importance de la communication orale, de situations ludiques, notamment le jeu, où l'apprentissage stimule le plaisir, la motivation et l'intérêt des enfants. Il est recommandé de placer l'élève en situation réelle d'échange. L'enseignement des langues tend à se renforcer. Ainsi en 1995, la circulaire du 3 mai met en place un nouveau contrat pour l'École qui prévoit une première sensibilisation des langues dès le CE1, tandis que pour les CM, la langue étrangère apparaît de plus en plus clairement en tant que discipline à part entière avec un apprentissage bien construit, mais toujours basé sur le plaisir de communiquer. [...]
[...] La place de la langue et de la culture anglaise dans le monde Notre société actuelle est orientée vers une mondialisation en continuel développement. Et, qui dit mondialisation, dit forcément plurilinguisme et diversité culturelle. Dans ce contexte il est donc nécessaire pour les plus jeunes de pratiquer et de maîtriser une ou plusieurs langues étrangères. La mondialisation a un versant linguistique, symbolisé par la domination mondiale de la langue anglaise. C'est à la fois une réalité irréversible et l'objet de nombreuses critiques. [...]
[...] Cependant, il est difficile d'évaluer la progression des élèves et le niveau de leurs productions. La compréhension orale est également difficile à évaluer : en situation de jeu les enfants qui ne comprennent pas ont tendance à copier les gestes, les dessins ou les productions des voisins. De plus, l'évaluation ne peut se faire qu'en présence de l'enseignant avec les enfants, donc toute situation en binôme ou en groupe est assez difficile à évaluer. L'enseignant a la possibilité de passer dans les groupes et relever les erreurs récurrentes pour ensuite en discuter en classe entière, mais ce n'est qu'une correction et pas une évaluation. [...]
[...] Le jeu est donc une activité complexe qui rassemble en elle-même plusieurs oppositions : réglée et livre, fictive et réelle, improductive et créative, séparée de la vie quotidienne et pourtant bien proche de la vie en société. Pour l'enfant il est nécessaire de jouer, c'est une de ses activités fondamentales. Le jeu fait partie de son univers, il joue tous les jours. Pour lui c'est un moment de plaisir, de détente, de découverte. Quelle est la différence entre le jeu en général et le jeu à l'école ? Pour répondre à cette question, j'ai réfléchi sur les finalités du jeu à l'école. [...]
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