Le numérique permet la multiplication facile et rapide des contenus. Ainsi, dans le domaine de l'audiovisuel, on assiste à la production d'heures de programmes qu'on ne se contente plus de faire propager par les médias traditionnelles (dont la télévision) mais dont on investit les nouveaux médias (dont YouTube). Le numérique atteint toutes les couches de la société, ainsi, des enfants, souvent très jeunes, passent des heures à regarder des animations en images de synthèse.
[...] Retenir l'attention des enfants, c'est le but principal de la chaîne. Pour cela, elle offre des contenus accrocheurs aux couleurs vives qui malgré une animation peu soigné, présente une impression de mouvement constant en vue justement de parvenir au but de la chaîne. Ces programmes sont clairement des programmes bas de gamme produits en quantité et qui n'ont qu'un faible caractère pédagogique qui se reflète à travers des tentatives visant à faire apprendre l'alphabet et au-delà la lecture aux enfants. [...]
[...] Il se fait donc actuellement sentir le besoin urgent d'améliorer les contenus. Ce qui dans le cas de YouTube passerait par une collaboration étroite entre la plateforme et les fournisseurs de contenus qui s'y trouvent. Le numérique à destination des enfants présente malgré tout des exemples vertueux, à l'instar de l'application BedTime Math rare outil numérique qui semble avoir un bénéfice sur l'apprentissage des enfants. Dans le cas de l'animation, on pourrait citer l'exemple de Pixar dont les animations sont souvent plébiscitées. [...]
[...] Hors, depuis les débuts de l'informatique, il existe un concept appelé « garbage in garbage out (GIGO) ». Dans un contexte de création numérique, ce concept peut être expliqué en disant que si lors du processus de création, on ne prend pas la peine d'intégrer de la qualité dès le début, il ne faudra pas s'attendre à en avoir en sortie ; et c'est bien la question de la qualité qui se pose face à la multiplication de l'offre numérique, d'autant plus eu égard au publique de plus en plus jeune visé. [...]
[...] Sachant qu'un long métrage peut nécessiter jusqu'à 250000 images (Camacho, 2008). Les logiciels de création numérique, avec le copier-coller et l'interpolation numérique, augmentent la productivité et facilitent le travail de création. Actuellement, les images de synthèses dominent le monde de l'animation. À l'instar de l'animation, de nombreux autres domaines liés aux enfants sont touchés par la révolution numérique, désormais les devoirs peuvent se faire à l'aide de logiciels. L'éducation des enfants à l'ère du numérique : l'exemple de YouTube et autres Longtemps média préféré des enfants, la télévision se voit de plus en plus concurrencer par les contenus présents sur internet. [...]
[...] En France, pendant les 10 ans qu'aura duré le Club Dorothée, le programme battra des records d'audience ainsi que ceux de temps d'occupation d'antenne, mais déjà des polémiques quant à certains contenus du programme surgissaient. Ces polémiques étaient liées au caractère jugé violent et non adapté à un jeune public de ces contenus. Sous la pression de l'organisme de régulation qu'est le conseil supérieur de l'audiovisuel, les contenus en question seront coupés des scènes incriminées. Dans les années 1990, des chaînes de télévision entièrement dédiées aux enfants firent leur apparition. Les programmes de ces chaînes étant axés sur l'animation. [...]
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