Pédagogie adaptée, enseignements des manuels, manuels pour indigènes, Georges Hardy, notion d'adaptation, religion, écriture, organisation politique économique, notion de propriété, organisation de la famille, société, colonie, colonialisme, matériel pédagogique
En 1917, Georges Hardy est responsable de l'ensemble de l'enseignement en Afrique de l'Ouest en tant qu'inspecteur. C'est un théoricien pour l'histoire des indigènes. Lorsqu'on parle d'adapter l'enseignement, il y a deux sens :
- La première position étant que les diverses colorations n'influencent pas sur l'enseignement
- La deuxième position, c'est que quoiqu'on fasse un indigène ne peut pas atteindre le niveau du blanc, l'école "doit être une ferme et un atelier".
[...] Et les rapports entre les deux ? Par les textes et les illustrations, quelles valeurs les manuels veulent-ils inculquer ? Et dans quelles mesures sont-ils le reflet de l'époque ? Le manuel est un bon moyen de voir le changement dans la doctrine coloniale et des visions du colonisé au fil du temps. Le discours change au fil des périodes de la colonisation. Les assimilationnistes croient à la possibilité de l'assimilation, et qu'il est possible que les indigènes deviennent similaires aux Occidentaux. La question pour le législateur reste cependant de savoir qui est français ou non. [...]
[...] La pédagogie est environ la même chose. On insiste également moins sur les différences, mais plus sur les continuités. Il y a un relativisme culturel montrant qu'il y a différentes manières d'être humain, mais on est toujours des Hommes. La supériorité de la métropole a disparu. Cependant le manuel a des limites : sa diffusion, son utilisation sélective ou non entre le maître et les élèves, les résultats qu'ils peuvent permettre d'atteindre et donc son efficacité, sa manière de réception de ce qui a été écrit, l'idéologie des colons, mais pas celle du colonisé. [...]
[...] Le matériel pédagogique a aussi de l'importance. Il faut un musée scolaire dans la classe avec des vitrines où on expose des objets comme l'ouvrage scolaire, qui est très important, car c'est un outil indispensable aux élèves et il faut des manuels adaptés avec des images empruntées à la vie locale en fonction de la société colonisée. Mais le fait d'adapter à la réalité de l'élève ne suffit pas pour réussir à faciliter l'alphabétisation. II. Le manuel comme source : intérêts et limites. [...]
[...] Des enseignements des manuels pour indigènes I. Une pédagogie « adaptée ». En 1917, Georges Hardy est responsable de l'ensemble de l'enseignement en Afrique de l'Ouest en tant qu'inspecteur. C'est un théoricien pour l'histoire des indigènes. Lorsqu'on parle d'adapter l'enseignement, il y a deux sens : • La première position étant que les diverses colorations n'influencent pas sur l'enseignement • La deuxième position, c'est que quoiqu'on fasse un indigène ne peut pas atteindre le niveau du blanc, l'école « doit être une ferme et un atelier ». [...]
[...] L'école doit donc paraître à ses débuts, pas très différente des écoles précoloniales. Dans les colonies il n'y a pas d'obligation scolaire Il faut garder à l'école son rôle essentiel de perfectionnement de l'intelligence et de la morale. Il faut donc réhabiliter le travail manuel, mais pas exclusivement Il faut aussi choisir avec le plus grand soin les maîtres qui vont être chargés d'enseigner à des indigènes. La notion d'adaptation permet de résoudre en partie la relation mission civilisatrice et mission éducatrice. [...]
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