Potentialités et limites des NTIC pour la formation.
Dans le cadre d'un cours de sociologie, l'exposé distingue d'une part les NTIC dites de promiscuité et d'autre part les NTIC dites à distance. Les usages sont quantifiés et l'on insiste sur le nouveau paradigme que créent ces technologies. Les enjeux territoriaux sont aussi abordés
[...] Conséquemment les rythmes d'apprentissage augmentent mais on se heurte au risque de sombrer dans une certaine superficialité. Cela induit un changement de paradigme qui bouleverse le monde de l'éducation. Un changement de paradigme Jusqu'alors, l'éducation était pensée comme une logique de diffusion du savoir. Désormais, elle doit s'adapter à une logique de la navigation du savoir. La pensée anciennement linéaire est supplantée par la pensée associative, avec une arborescence interactive et une mutualisation des connaissances. On assiste à une véritable mutation du rapport au savoir et de la façon dont on accède à la connaissance. [...]
[...] Auteur d'un article paru dans l'ouvrage NTIC et Territoires, Ed. Presses Polytechniques et Universitaires romandes pages 171-181. On pourra citer par exemple unext.com, pensare.com, edu-one.com ou bien encore ftknowledge.com Source : http://www.elearning-africa.com Un congrès se tiendra à Addis Abeba, en Ethiopie, les 24-26 mai 2006, sur le thème e-learning . e-inclusion. Source : Martine BUSER in Développement du travail à distance en Suisse : Etat des lieux Ce chiffre n'englobe que le travail exclusivement réalisé à domicile et transmis à l'employé au moyen des TIC. [...]
[...] Au total, tout semble résider dans le défi du juste équilibre : si les NTIC permettent d'apprendre plus rapidement, en minimisant les contraintes d'espace et de temps, elles doivent aussi être utilisées à bon escient pour ne pas remplacer l'assimilation par l'exposition. Alors seulement pourront- elles passer du statut d'outils au statut de méthodes autonomes et structurer notre environnement virtuel. Fern Universität de Hagen en Allemagne Source : Web Education Market, Salon Mondial de l'Education, mai 2000. Arguments relevés sur le forum de http://www.elearning.fr/dotclear/index.php?2005/06/08/76-tic-a-luniversite Professeur à l'université de Montréal, directeur du Comité scientifique de la Revue internationale des technologies en pédagogie universitaire Adjointe scientifique et coordinatrice des projets NTIC à l'Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne. [...]
[...] Il y aurait aussi une gène dans la mesure où le professeur, jusque là symbole du savoir et de l'autorité, se retrouve souvent réduit à demander de l'aide à ses élèves pour manipuler les outils numériques. Enfin, ces derniers peuvent être exportés en dehors de la classe et donc soumis à un jugement extérieur.[3] Le saut dans l'ère de l'éducation numérique est pourtant souhaitable : les NTIC seraient responsables de 10 à 20% de la variance dans les résultats scolaires. Bien sûr, tout est question d'un juste équilibre ce qui en soit est déjà un défi. [...]
[...] Une objection plus tenace concerne la valeur de cette éducation virtuelle. Nous l'avons vu dans le cas d'un cours magistral, où les NTIC sont principalement utilisées pour réaliser des projections d'exposés qui recensent tous les savoirs à acquérir mais ne prennent plus toujours la peine de les enseigner. Les étudiants sortent de cours sans se souvenir de la majeure partie de la leçon. Que la connaissance soit désormais aisément accessible n'implique pas qu'elle soit aisément maîtrisable. Enfin, le succès mitigé du télétravail, qui ne concernait que des travailleurs européens en 2001[9], présage peut-être aussi un succès mitigé pour l'éducation à distance. [...]
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