Devoir entièrement rédigé de seconde d'ECJS (Education Civique, Juridique et Sociale) consacrée à la mixité. Doit-elle être remise en question ? Il s'accompagne d'un plan et des résultats d'un sondage effectué auprès des professeurs et élèves.
[...] Certes les filles sont victimes de violence sexuelles mais en adoptant une école non mixte se serait plutôt contourner le problème puisque en sortant de l'école les filles sont confrontéesaux mêmes problèmes cela en en ferait plutôt des victimes permanentes. La non mixité n'arme pas suffisamment les filles pour batailler dans un univers qui lui est mixité. En outre, il y a bien d'autres différences que celles du sexe: chaque élève est distinct des autres, dans sa personnalité et sa maturité. L'école doit faire avec Le sexisme qui est très lié à l'origine sociale et ethnique des élèves. [...]
[...] Mais ils demandent aussi plus souvent aux garçons de produire un raisonnement sur ce qu'ils ont appris. Inconsciemment, beaucoup de filles s'interdisent les filières dites «masculines» - les sciences, surtout - convaincues qu'elles ne seront pas à la hauteur cela traduit un complexe d'infériorité. Ce qui montre que quelques fois la mixité peut avoir des conséquences néfastes pour l'avenir des filles. Les chiffres nous le prouvent: en 2000, les filles ne représentaient que 43,7% des effectifs en S (pour 82,5% dans les séries littéraires) dans les écoles d'ingénieurs, et 14% à Polytechnique. [...]
[...] La non mixité produit des résultats positifs pour certaines élèves dans certaines conditions. Mais n'est en aucun cas une solution pour résoudre tous les problèmes de comportement et de résultats scolaire. Il faut plutôt accès l'éducation sur les élèves qui sont en difficulté fille ou garçon que de les séparer De plus La non mixité scolaire ne favoriserait pas l'égalité des sexes. Une situation de non mixité prive le personnel enseignant d'occasions concrètes d'intervenir sur divers aspects problématiques des rapports sociaux de sexe tels que vécus à l'école. [...]
[...] La mixité droit laïque démocratique ou contrainte à l'apprentissage ? Aux Etats-Unis, berceau de la co-éducation et de la discrimination positive, le mélange entre élèves des deux sexes n'est plus obligatoire dans les écoles publiques depuis février 2000. Ainsi en a décidé George Bush, avec la bénédiction de la féministe Hillary Clinton. En Grande- Bretagne, en Suède, en Finlande ou encore en Allemagne, les établissements séparent parfois filles et garçons, dans les matières scientifiques notamment, où le sexe féminin est sous représenté. [...]
[...] Les garçons peuvent parfois mal supporter les filles qui réussissent mieux et en faire des rivales. Malheureusement, le système éducatif ne laisse aucune place aux différences. Les écarts de maturité et de rythme d'assimilation des connaissances entre les garçons et les filles ne sont jamais pris en compte. Ce qui peut être un des problèmes posés par la mixité. À l'échelle de la classe, nous pouvons voir grâce à des études basées sur l'analyse des comportements filmés révèlent que les enseignants n'interagissent pas de la même façon avec les filles et avec les garçons. [...]
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