A l'heure où l'École est décriée de toutes parts comme n'étant pas à la hauteur de son rôle, l'école publique française arrivant au 17ème rang sur 22 au niveau européen selon la dernière étude de l'université de Boston au États-Unis, nous nous sommes interrogées sur la perception de l'École privée selon la scolarité passée, le sexe, la catégorie socioprofessionnelle et l'âge de l'individu.
Ce sujet nous intéressait de part le fait qu'aujourd'hui, lorsque les médias nous parlent de l'École, elle est souvent synonyme de délinquance, d'agressions et d'échec mais lorsqu'ils s'attachent à nous parler de l'école privée, c'est pour souligner le fossé entre "école publique et école privée" et la réussite des sortants de grandes écoles, ce qui pourrait agir sur la recherche de confirmation (cf. annexe 3). Il en découle naturellement de s'interroger sur l'impact que peuvent avoir ces informations sur la vision de l'École du tout un chacun (...)
[...] La première étant, est ce que nous allions déjà avoir un stéréotype de l'Ecole privée ? De plus est ce que celui-ci varierait en fonction du sexe, de l'âge, de la PCS (Profession et Catégories Socioprofessionnelle) et de la scolarisation en Ecole privée ou non ? 2. Questionnaire ou entretien ? Afin de savoir si les individus avaient le stéréotype recherché, nous avions le choix entre leur présenter un questionnaire ou les soumettre à un entretien. Nous avons opté pour le questionnaire parce qu'avec le peu de temps dont nous disposions, les entretiens nous auraient pris moult temps et nous n'aurions pu les analyser dans leur globalité. [...]
[...] 3. Elaboration du questionnaire : La méthode de Zanna III. Les résultats 1. Le T de STUDENT Exemple de calcul de comparaison de deux moyennes 1. Graphiques et Pourcentage en fonction de : La scolarisation Le sexe L'âge La PCS 2. Analyse et discussion des résultats IV. Conclusion V. [...]
[...] Annexe 1.Tableau récapitulatif du nombre d'adjectifs en fonction du sexe, de la scolarisation et de l'âge. [...]
[...] N'oublions pas que ces représentations ne sont pas dépourvues de conséquences négatives. Les comportements discriminatoires tels que le racisme ou le sexisme s'accompagnent en effet de représentations stéréotypées des groupes à l'égard desquels la discrimination s'exerce. Phénomènes d'autant plus malencontreux car les stéréotypes perdurent à travers le temps et résistent à l'épreuve des faits de part notamment cette explication : la recherche de confirmation, tendance naturelle à rechercher les informations qui confirment notre préjugé, ce qu'à mis en évidence la recherche de Rosenham en 1970. [...]
[...] C'est une idée préconçue ou un lieu commun sans fondement rationnel. W.Lippmann en 1922 a introduit le terme de stéréotype pour la première fois dans son acceptation psychologique et concernant les croyances Plus tard il a étendu cette notion à l'ensemble des manières constantes de penser et d'évaluer des catégories d‘individus. Selon lui, ces images nous sont indispensables pour faire face à la complexité de notre environnement social ; elles nous permettent de simplifier la réalité pour nous y adapter plus facilement. [...]
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