L'enfant doit comprendre qu'on ne lit pas « pour lire » mais bien pour saisir le sens d'un texte. De même, il doit avoir conscience que le texte est une représentation sur le papier d'un contenu oral.
La capacité de comprendre le texte écrit résulte d'une part de l'acquisition des mécanismes de reconnaissance des mots (on parle également de déchiffrement) et d'autre part de l'attribution d'un sens à l'assemblage de mots reconnus. Ceci nécessitant la connaissance du vocabulaire et la maîtrise du contexte (connaissance du monde...) (...)
[...] Dans une première partie sera développé le déroulement du stage et des liens seront faits avec la problématique. Ensuite, le sujet sera traité de manière à apporter une réponse à cette problématique. Enfin, l'analyse de deux textes en lien avec le sujet apportera un soutien aux hypothèses développées et ouvrira de nouvelles pistes de réflexion. I Première approche de l'écrit et de la lecture : qu'est ce que l'écrit pour l'enfant ? Lors de son entrée au cours préparatoire, l'enfant maîtrise suffisamment le langage oral et non pas la langue pour aborder l'apprentissage de la lecture. [...]
[...] Apprendre à lire, ce n'est pas apprendre une autre langue mais bien apprendre à reconnaître sous une autre forme celle que l'on connaît déjà La découverte de l'écrit, l'élaboration des premières représentations La découverte de l'écrit commence bien avant le CP. Dans le milieu familial, l'enfant est déjà confronté à l'écrit. On observe donc de grandes différences d'un enfant à l'autre, selon le contexte familial, en termes d'approche de la lecture et de l'écrit et des représentations que l'enfant peut en avoir. L'école se doit donc d'enrichir l'expérience de tous les enfants. L'école maternelle joue un grand rôle dans la préparation à l'apprentissage de la lecture. [...]
[...] Ensuite, sont développés les techniques de lecture proprement dite et les méthodes d'identification des mots, dans les paragraphes Deux manières d'identifier les mots Identifier les mots par la voie directe et Identifier les mots par la voie indirecte Ces rubriques mettent en lumière deux façons d'identifier un mot, c'est à dire de relier le mot écrit (l'information visuelle) et une image acoustique connue. L'identification par la voie directe correspond à la lecture courante, nécessitant d'avoir une image orthographique du mot. L'identification par la voie indirecte, quant à elle, correspond au déchiffrage, c'est à dire à l'assemblage de lettres et de syllabes dans le but de reconstituer un mot dont l'image acoustique serait connue. [...]
[...] Ou plutôt, de lui donner les clefs pour répondre, en lui montrant les utilités de l'écrit et de la lecture et en lui en faisant ressentir les plaisirs. L'enfant doit non seulement comprendre ce qu'est l'écrit, mais aussi en percevoir la force avant de se lancer véritablement dans l'apprentissage de la lecture. Ainsi l'utilisation de livres entiers diversifiés et judicieusement choisis, desquels se dégagent des structures, des situations, des émotions, aidera t-elle l'enfant à comprendre que l'écrit est porteur de sens, tout comme l'oral, et qu'il existe une correspondance entre les deux. [...]
[...] Le texte devient alors une activité de groupe, permet de nombreux échanges et instaure une relation évidente entre maîtrise du langage et de la langue française et découverte du monde L'acte de lecture apparaît donc aux enfants comme un accès infini à la connaissance du monde et comme une source de plaisir. Les quotidiens, ou autres revues documentaires, peuvent être mis à disposition dans le coin bibliothèque et feront l'objet de nombreuses consultations individuelles et en petits groupes. Les quotidiens font apparaître d'une part le côté utilitaire de la lecture et d'autre part l'aspect plaisir de lire. [...]
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