D'origine italienne, il est citoyen suisse. Son père médecin chirurgien meurt alors que Pestalozzi a 5 ans. Il est éduqué par sa mère dans des conditions difficiles. Il suit son grand-père pasteur dans ses tournées et sera interpellé par la misère du peuple.
Il s'est engagé dans des études de droit, de philosophie, de théologie, d'humanité et d'agriculture. Disciple de Coménius (1592–1670) et de Rousseau, il tentera de mettre en pratique L'Emile tout au long de sa vie.
Il a vécu entre deux siècles et a été témoin des grands bouleversements de la Révolution Française, de l'effondrement de la Confédération, de la République helvétique, de l'Occupation française, de l'aventure Napoléonienne et de la Révolution industrielle.
[...] - Principe de l'Anschauung (observation) : l'apprentissage passe par les 5 sens et doit rester dans la mémoire de l'enfant. L'enfant doit avoir du plaisir à apprendre pour découvrir le monde qui l'entoure. Cela passe aussi par la découverte du monde professionnel (stages chez les artisans). - Principe de la simplification élémentaire : l'enfant n'est pas vierge de tout savoir, il faut partir de ce qu'il sait déjà. On part donc du simple pour aller vers le complexe. C'est ainsi que pour Pestalozzi l'enfant est capable de s'approprier son savoir. [...]
[...] En 1801, il écrit Comment Gertrude instruit ses enfants dans lequel on retrouve les grands aspects de sa méthode : pédagogie de l'intelligence, pédagogie de la main et pédagogie du cœur Il expérimente ensuite des techniques qui donneront naissance à des manuels élémentaires : guide pour apprendre à épeler et à lire, ABC de l'observation, etc. Il s'engage également dans la rédaction du livre des mères sorte de manuel pour apprendre aux mères à faire observer et parler leurs enfants. A YVERDON : Les enfants travaillent en groupe sur des exercices de mathématiques et se constituent en classe pour apprendre la lecture. La pratique de la gymnastique est quotidienne (entretien de soi) tout comme la culture du lopin de terre du château. Les cours représentent 10 heures quotidiennes, de 6h à 20h. [...]
[...] Johann Heinrich Pestalozzi (Zurich 1746 - Brugg 1827) Introduction D'origine italienne, il est citoyen suisse. Son père médecin chirurgien meurt alors que Pestalozzi a 5 ans. Il est éduqué par sa mère dans des conditions difficiles. Il suit son grand-père pasteur dans ses tournées et sera interpellé par la misère du peuple. Il s'est engagé dans des études de droit, de philosophie, de théologie, d'humanité et d'agriculture. Disciple de Coménius (1592–1670) et de Rousseau, il tentera de mettre en pratique L'Emile tout au long de sa vie. [...]
[...] A 52 ans, on lui confie la direction de la maison des pauvres de Stans. Il va y appliquer les principes de sa réflexion en puisant ses instruments pédagogiques dans le milieu naturel (pas de classe, pas de programme, pas d'horaires). Il reprend le principe du tutorat et alterne théorie et mise en pratique. C'est le maître qui doit se mettre à la place de l'enfant et non l'inverse. Les troubles de l'époque (contre- révolution notamment) mettent fin à l'expérience de Stans. [...]
[...] Pestalozzi remet en place les classes de niveaux et innove en introduisant une éducation à la santé (soin de soi). Ses écoles préparent également à la vie professionnelle grâce à des stages, c'est l'orientation professionnelle progressive. Soupçonné de propager des idées révolutionnaires, il quitte définitivement Yverdon et se retire à Brugg où il meurt LA METHODE PESTALOZZI Une triple direction : cœur, tête, main et une triple démarche : vouloir, connaître, pouvoir Pour Pestalozzi, la tâche de chaque homme est de se faire une œuvre de soi-même. [...]
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