Le jeu permet d'intégrer les scènes difficiles et de développer l'expression. C'est un besoin vital. Ainsi, un enfant qui ne joue pas est un enfant malade.
Le jeu évolue selon les besoins de l'enfant et a une véritable dimension sociale. Les périodes de développement correspondent à différents âges de la vie, elles ont été déterminées par Piaget. Chaque individu est obligé de passer par ces quatre stades puisque chacun conditionne le suivant.
Le terme « jeu » provient du latin « jocus » qui signifie « amusement, badinage ». D'après le dictionnaire Le Robert, le jeu est une « activité physique ou mentale qui n'a pas d'autre but que le plaisir qu'elle procure ». C'est la principale activité de l'enfant.
Le jeu a d'abord été introduit à New York par Dewey en 1896, Decroly en Belgique en 1901, Montessori en Italie en 1907 et notamment Piaget en Suisse en 1911. Dans les années 60, la mode du ludique est relancée, notamment avec l'apparition de l'ordinateur à l'école. L'éducation par le jeu s'est ainsi développée à l'école.
D'après les instructions officielles, à l'école maternelle, le jeu apparaît comme une discipline à part entière, le professeur doit y définir la nature, la finalité et l'intérêt d'une telle activité. A l'école élémentaire, le jeu n'est ni préconisé, ni interdit. C'est le professeur qui choisit.
Il faut cependant souligner que certains pédagogues tels Alain ne conçoivent pas que le jeu soit présent dans l'école.
Alain est un philosophe, journaliste et professeur français. Il est né en 1868 et est mort en 1951. Il est l'auteur de Propos sur l'éducation, en 1932. Il considère que c'est l'enfant qui doit travailler avant tout, orienté par le maître, qui de son côté doit avoir le plus de temps libre possible pour organiser sa classe et se cultiver. « Si le maître se tait, et si les enfants lisent, tout va bien. »
[...] - Il faut éviter de renouveler un jeu. (car la lassitude apparaît chez l'enfant, par contre, l'enfant aime la nouveauté) - Il faut que le jeu puisse être évalué. II) Préparation Il faut préparer le terrain ou les locaux. Il faut aussi préparer le matériel nécessaire (foulards, ballons, autres accessoires . Cela peut se faire avec l'aide des élèves. III) Maîtrise du jeu Il faut connaître parfaitement les règles du jeu, connaître les effectifs minimum et maximum, pour réussir le jeu. [...]
[...] En 1944, il est secrétaire de l'Education Nationale. Il a déterminé les différents stades : impulsif, émotionnel, sensori-moteur, du personnalisme, catégoriel et de l'adolescence. Il a contribué à une meilleure connaissance de l'enfant. Le jeu est un facteur de socialisation. Le jeu permet l'interaction entre l'enfant et son milieu. L'enfant ne sera plus égocentrique, dans le jeu, il est face aux autres et les autres face à lui. Il doit donc tenir compte des autres joueurs. Le jeu participe à la construction du savoir. [...]
[...] Il préfère les activités de pleine nature. Il y a retour à l'imaginaire, à la rêverie due à l'impossibilité de satisfaire ses désirs ou ses besoins. Les règles résultent d'un consensus contentement mutuel Piaget), elles sont flexibles, s'il y a accord. Remarque : Au cours, de cette évolution, aucun des types de jeu ne disparaît, mais un type de jeu sera prédominant. Voir Piaget : La formation du symbole et Le jugement moral chez l'enfant L'organisation d'un jeu Il y a divers types de jeux : petits et grands jeux, jeux calmes et dynamiques, jeux d'intérieur et d'extérieur, avec différents supports, de différentes familles (poursuite, relai, orientation Pour le cycle 1 (petite et moyenne section), le professeur prévoit un seul jeu en le faisant évoluer. [...]
[...] Le jeu lui apporte un plaisir fonctionnel. Cela contribue à son éveil. Exemple de jeux : -danse : permet le mouvement -activité physique : courir, sauter -manipulation d'objet ou de matière (sable) : jeux de construction II) Période préopératoire : jeu symbolique Il concerne l'enfant de 2 à 6 ans. La durée d'une activité est en moyenne de 30 minutes, il se fatigue très vite, et sa concentration est entre 5 et 15 minutes. Il ne sait pas suivre des règles du jeu, il joue individuellement. [...]
[...] Il considère que c'est l'enfant qui doit travailler avant tout, orienté par le maître, qui de son côté doit avoir le plus de temps libre possible pour organiser sa classe et se cultiver. Si le maître se tait, et si les enfants lisent, tout va bien. III) Rôles du jeu Le jeu doit être utilisé comme outil d'apprentissage. Le jeu apporte du plaisir au joueur. On joue d'abord pour s'amuser. Quand on joue, il n'y a pas de contrainte, on est insouciant. Le jeu permet à l'enfant de construire sa personnalité. [...]
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