La sociologie est rentrée à l'université grâce à Durkheim, qui est un des pères fondateurs. La sociologie se fonde sur la compréhension des individus : Pourquoi les individus sont ceux qu'ils sont ? Pourquoi les individus font ce qu'ils font ? Comment ils agissent ? Comment les individus constituent des habitudes ?
Toute sociologie part du principe que les individus ont des dispositions et qu'il faut étudier comment se sont construites ces dispositions. La sociologie de l'éducation n'est pas une sociologie spécialisée, mais une partie essentielle de la sociologie générale, de ce point de vue, elle ne s'intéresse pas seulement à l'école, aux agents de l'éducation, aux pratiques scolaires, elle s'intéresse aussi à toutes instances de socialisation donc la famille, les amis, les professionnels, elle s'intéresse aux formes d'apprentissage scolaire et non scolaire. On devrait parler de la sociologie de la socialisation plutôt que de sociologie de l'éducation. Si on parle de sociologie de la socialisation et la combiner avec la sociologie de la scolarisation (comment progressivement la forme scolaire s'est imposée comme la forme dominante de formation des individus ?).
Dans cette articulation, il y a une dimension historique qui se mêle à l'échelle individuelle.
[...] Ils s'opposent au travail de Terrail car celui-ci mettaient seulement une caractéristique en avant. Pour Lahire il faut prendre en compte plusieurs caractéristiques familiales pour comprendre ces réussites ou difficultés scolaires. Avec des entretiens avec les parents, il dégage 5 traits pertinents qui peuvent comprendre la réussite ou non scolaire : formes familiales de la culture écrite : constate que les enfants qui réussissent à l'école sont des enfants qui ont dans leur entourage ont des gens qui maitrisent l'écrit, ce sont des enfants dont les parents possèdent des livres mais qui ont aussi l'autorisation de consulter ces livres, ce sont des élèves qui évoluent dans des familles où celui qui sait lire et écrire est valorisé, le fait d'être valorisé soutien les élèves dans leur scolarité modes d'exercices de l'autorité familiale : dans certaines familles, les enfants ont appris a s'autocontraindres et d'autre sont soumis a la contrainte extérieure qui ne facilitent pas la compréhension des exigences scolaires en la matière l'ordre moral domestique : constate que dans certaines familles, les enfants ont construits des dispositions hédonistes qui valorisent le plaisir immédiat alors que d'autres ont construits des dispositions ascétiques qui facilite la compréhension des exigences scolaires modes familiaux d'investissement pédagogique : Lahire constate qu'il n'y a pas de démission parentale, tout les parents disent souhaiter pour leurs enfants une longue scolarité, et être attentif aux activités scolaires de leurs enfants cependant l'auteur constate qu'il y a des investissement pédagogique parentaux inégalement investit > certains ont pour effets de décourager les enfants comme quand les parents font recopier plusieurs pages jusqu'à ce qu'il n'y est plus de ratures et inversement pour des investissement qui permettent de soutenir leurs enfants conditions économiques d'existence : toute les familles enquêtées ont le même profil sociologique mais ce qui varie c'est la plus ou moins grande stabilité des revenus. [...]
[...] Relations adultes-enfants : Quand on demande aux parents s'ils ont des sorties avec les enfants, de milieux populaires, disent oui mais ce sont des sorties quotidiennes plutôt que des sorties pour cultiver l'enfant. Or les parents de milieux aisés font des jeux éducatifs. A partir de ces indicateurs, Daniel Thin souligne que les relations adultes-enfants de milieux populaires s'éloignent du mode scolaire de socialisation et donc les enfants ne sont pas préparés aux exigences, aux attentes scolaires. Dans les familles populaires, il apparaît que l'enfant n'est pas appréhendé comme étant spécifique, elle s'en occupe dans la cour même des activités des adultes. [...]
[...] On peut étudier des individus a condition de les re-situer dans des situations d'interdépendances. Elias le met en œuvre dans l'un de ses ouvrages, Mozart sociologie d'un génie, (1991), il s'attèle a l'étude d'une chose pas considérer comme étant une sociologie. Il y a 3 configurations dans laquelle il replace Mozart pour comprendre sa vie : la famille de petite taille : Elias montre que Mozart met en sur-avance ses compétences en musique la société autrichienne entre les princes et la musicien : dés petit il a était confronté a divers courant musicaux, il s'est donc mis a composé des musiques nourrit de toutes ces influences la relation entre les commanditaires et les musiciens : dés le XIXe le nombre de commanditaire s'est multiplié et anonymisé : si Mozart était né plus tard il n'aurait pas finit tragiquement sa vie. [...]
[...] Au XVIe siècles les petites écoles de charités se multiplient en France, il y a des encouragement de la part des municipalités notamment pour les vagabonds car on craignait les débordements. Selon Ariès l'école est vue comme un long processus d'enfermement des enfants, par la suite le nombre de pensionnat augmente et s'ouvre aux enfants du peuple. Il s'agit non seulement d'apprendre aux enfants des rudiments (lecture, écritures . ) mais aussi de les discipliner, de leur offrir une éducation morale. On a l'idée que l'enfant est un état proche de la nature qu'il faut donc éduquer, civiliser, auxquels il faut corriger les défauts. [...]
[...] Ce sont les enfants de milieux populaires qui sont les premiers concernés par les résultats faibles, les redoublements, les sorties précoces de l'école, les enfants des classes favorisées qui ont le plus de chances statistiques de bénéficier des meilleurs orientations etc. L'ouverture de l'école, n'a pas empêcher la production d'écarts, entre les élèves et les inégalités qui se jouaient autrefois hors de l'école se joue aujourd'hui a l'intérieur de l'école, sont médiatisés par l'école, on parle donc d'une scolarisation des inégalités sociales. II. Les inégalités scolaires selon l'origine socio-professionnelle des élèves Travaux ont montrés que origine sociale est le facteur le plus discriminant en matière de scolarité. Il y a : les professions et catégories socio-professionnelles (PCS) 1. [...]
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