Dans notre société, beaucoup de choses sont faites en vue de resserrer les liens qui unissent les individus entre eux. Et cela commence dès le plus jeune âge, par exemple, grâce aux sports pratiqués à l'école. « L'esprit collectif », comme on le retrouve dans les sports d'équipe, est un atout majeur à la construction du lien social ainsi qu'au développement de l'identité de chacun.
Cependant, certaines personnes restent ou sont laissées à l'écart, à cause de leurs différences : c'est notamment le cas des handicapés. Une équipe de valides, intégrant des handicapés ressent un sentiment d'infériorité par rapport aux équipes adverses. De plus certains joueurs, ne sachant pas toujours quel comportement adopter face à une personne différente, peuvent fausser le jeu ; il est souvent difficile de s'adapter à une autre façon de jouer sans pour autant risquer de donner l'impression de laisser les autres gagner (cela peut être vexant). C'est aussi à ce moment que l'on voit apparaître le médiateur, qui à pour rôle de diminuer le risque de stigmatisation des personnes handicapées sur le terrain.
A mes débuts d'entraîneur de Hockey sur roller in-line, j'ai été directement confronté à ce problème. Un joueur de mon équipe avait un léger handicap mental. Son comportement sur le terrain aussi bien en technique qu'au niveau collectif, a créé des tensions au sein de l'équipe. Pour cela, j'ai dû me remettre en question et chercher l'émergence des sources de ce conflit. Je me suis alors rendu compte que j'en étais principalement la cause, n'assumant pas assez mon rôle de médiateur lors des entraînements et des matchs.
Ce mémoire va donc s'intéresser aux handicapés mentaux légers, c'est à dire aux personnes qui présentent des difficultés au niveau de l'expression, de la compréhension … Ces individus ont du mal à construire leur identité et donc à s'intégrer, à faire partie d'une équipe, d'un groupe.
Les handicapés mentaux ne sont pas non plus et forcément des handicapés physiques. Ainsi, afin de faire face à ces différences, il faut essayer de simplifier le plus possible les règles, pour que tout le monde soit à égalité (sans pour autant réduire la sécurité). Cette méthode revient à les faire jouer en oubliant momentanément leurs différences, en leur permettant de jouer en équipe et d'appréhender le sport d'une manière ludique plutôt que dans un but de performance.
Je me suis donc posé la question suivante : «comment intégrer des jeunes handicapés mentaux légers, par le jeu dans les sports collectifs ».
[...] A mes débuts d'entraîneur de Hockey sur roller in-line, j'ai été directement confronté à ce problème. Un joueur de mon équipe avait un léger handicap mental. Son comportement sur le terrain aussi bien en technique qu'au niveau collectif, a créé des tensions au sein de l'équipe. Pour cela, j'ai dû me remettre en question et chercher l'émergence des sources de ce conflit. Je me suis alors rendu compte que j'en étais principalement la cause, n'assumant pas assez mon rôle de médiateur lors des entraînements et des matchs. [...]
[...] Les handicapés mentaux ne sont pas non plus et forcément des handicapés physiques. Ainsi, afin de faire face à ces différences, il faut essayer de simplifier le plus possible les règles, pour que tout le monde soit à égalité (sans pour autant réduire la sécurité). Cette méthode revient à les faire jouer en oubliant momentanément leurs différences, en leur permettant de jouer en équipe et d'appréhender le sport d'une manière ludique plutôt que dans un but de performance. Je me suis donc posé la question suivante : comment intégrer des jeunes handicapés mentaux légers, par le jeu dans les sports collectifs Dans un premier temps afin de répondre à cette problématique il est nécessaire de faire un état des lieux, pour savoir ce qui est déjà fait au niveau des handicapés et plus principalement des jeunes handicapés mentaux légers. [...]
[...] LAUHLÉ. LES CAHIERS TECHNIQUES DE L'ÉDUCATION PHYSIQUE, P JUILLET 1934. : M. RYAN. DISCUSSION SUR LE SAUT À LA PERCHE REVUE L'ATHLÉTISME, P MAI JUIN 1961. : B.J. [...]
[...] L'intégration des handicapés par le sport et dans le sport, fait émerger de nouveaux diplômes, de nouveaux secteurs d'animation. Ce jeune phénomène d'intégration, laisse encore perplexe, des questions se posent. On a mis des siècles pour créer une harmonie entre nationalités, on peut donc penser, même si le cas présent n'est pas si extrême, que le travail d'intégration des handicapés va durer plusieurs dizaines années. C'est le travail de l'animateur de faciliter cette intégration, sous tutelle du ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative, et de ses délégations. [...]
[...] Ce constat se fait à tous les niveaux : loisirs, compétition, scolarité, extrascolaire Je ne sais pas s'il faut parler de discrimination de la part des valides envers les handicapés, l'inverse est moins probable, mais cependant chacun joue de son côté. Très peu d'handicapés jouent avec les valides, mais on remarque quand même qu'un grand nombre de valides participe à l'émancipation de la pratique handisports et s'intègre dans les sports adaptés, tout en s'adaptant. Tel est le cas, par exemple, d'une personne valide qui pratique le sport en chaise roulante. [...]
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