Système de notation à l'école, parents d'élèves, appréciations qualitatives, besoin élitiste, méritocratie, échec scolaire, décrochage scolaire
Selon un sondage effectué par VNI , 73% des parents d'élèves veulent que les notes soient moins importantes dans l'évaluation. Dans les ZEP ce taux atteint 87%. Selon un sondage IFOP paru en juin 2014, 74% des parents seraient contre la suppression des notes. De plus en plus d'établissement expérimentent les classes sans notes. Les élèves vivent de plus en plus mal les notes. Certains se découragent dès qu'ils ont une mauvaise note, d'où l'expérimentation des classes sans notes. Déjà en 1968, Alain Peyreffite alors ministre de l'éducation appelait déjà à utiliser des appréciations qualitatives. Le système fut abandonné, pour les classes d'examen, et plus tard pour tout le lycée en 1971. Près d'un demi-siècle plus tard le débat est à nouveau d'actualité. Quel est l'enjeu du système de notation?
[...] Le système de notation répondait au besoin élitiste de l'enseignement. L'élitiste est mis en place par les réformes protestantes au 16ième siècle pour favoriser la méritocratie[3]. A cette époque l'enseignement devient gratuit chez les jésuites. Très vite, il est apparu le besoin d'une jeunesse instruite et formée. Pour rompre avec l'ancien système, ou seul les aristocrates pouvaient être instruits, les jésuites se basent sur un système sélectif. Le but n'est pas de frustrer les apprenants, mais de choisir les meilleurs. [...]
[...] Pourquoi ne pas trouver une autre dialectique à une note Évaluation des compétences. La focalisation sur les notes est très largement utilisé parce que plus facile parce que facilement interprétable et mémorisable. Le système éducatif est sensé formé un élève de manière à ce qu'il puisse s'épanouir complètement. Pour un élève ayant choisi un cycle technique ou professionnel, les notations qualitatives peuvent avoir plus d'importance. Les formateurs sauront par exemples quelles sont les compétences maitrisées ou celles en cour d'acquisition Préparation à la vie professionnelle. [...]
[...] Déjà en 1968, Alain Peyreffite alors ministre de l'éducation appelait déjà à utiliser des appréciations qualitatives. Le système fut abandonné, pour les classes d'examen, et plus tard pour tout le lycée en 1971. Près d'un demi-siècle plus tard le débat est à nouveau d'actualité. Quel est l'enjeu du système de notation? Dans une première partie, nous étudierons les conséquences des différents systèmes d'éducation, et dans une partie, nous essaierons de proposer un système de notation prenant en compte les différents besoins. Enjeux et conséquences des notations scolaires Historique. [...]
[...] Ce système de notation comporte les mêmes imperfections que l'on peut avoir dans une note. Il donne le taux de réussite sur un exercice donné, à un moment donné. C'est pourquoi certaines écoles d'études supérieures se basent aussi sur le dossier scolaire. Les conséquences sur les élèves et futurs responsables est de deux ordres. Une sélection qui se veut par le mérite. Si on prend un système de couleur ou de lettre ou on dit que A ou le vert c'est entre 20/20 et 16/20, comment savoir qui est le plus fort? [...]
[...] L'histoire nous montre que la mise en compétition favorise le développement. Cette faculté n'est pas innée, elle s'apprend. Apprendre à se surpasser s'apprend petit à petit au cours des différentes difficultés rencontrées dans la vie académique scolaire ou professionnelle. Cependant il n'y a pas que la compétition, le travail de groupe permet aussi de faire plus de gains considérables. Conclusion. Plus qu'un simple chiffre, la note devrait être incorporée à un système d'évaluation généralisée, prenant en compte, permettant à tout un chacun de connaître ses capacités. [...]
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